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Estonie (1991-1992)

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451190.txt[15/09/2020 14:08:54] Estonie 1991-1992 En Estonie, l'indépendance a été obtenue dans le calme.

A la su ite de l'intervention de l'armée soviétique en Lituanie, dans la nuit du 12 au 13 janvier 1991, des barricades furen t érigées autour du Parlement, mais les affrontements furent évités, notamment grâce à l'en gagement du président estonien, Arnold Rüütel.

A Moscou, il obtint l'assurance du "numéro un" sovié tique, Mikhaïl Gorbatchev, que la force ne serait pas utilisée en Estonie.

En revanche, le nouveau pouvoir indépendantiste a dû faire face à la grogne de la minorité russophone, représentant quelque 38,5% des 1,8 million habitants de l'Estonie et farouchement opposée à l'indépendance du pays.

Au début 1991, des grèves furent organi sées par le mouvement pro-soviétique Interfront dans le centre industriel de l'Estonie (nord-est du pays), où les russophones constituent l'immense majorité de la population.

Lors du référendum sur l'indépendance le 3 mars 1991, 77,83% de s habitants de l'Estonie se sont prononcés en faveur du "oui".

Selon l'agence de presse Tass, quelque 250 000 personnes ont pris part au référendum sur le maintien de l'Union, organisé le 17 mars par le Kremlin et boycotté en Estonie comme dans les autres pays Baltes.

Pour apaiser la grogne des russophones, le 29 janvier 1992 la loi sur la langue a été repoussée à la fin de l'année.

Comme dans les deux autres républiques baltes, les négociations av ec le "numéro un" soviétique ne décollèrent pas.

C'est le coup d'État avorté en août 1991 dans l'ex-URSS qui provoqua la proclamation de l'indépendance, le 20 août, prononcée par le Conseil suprême (Parlement), terminant ainsi la période de transition.

Le 6 septembre, le Congrès des députés du peuple re connaissait cette indépendance.

Le pouvoir indépendantiste a été contesté à la fois par l a minorité russophone et par les Estoniens radicaux, réunis au "Congrès estonien", un parlement parallèle élu au printemps 1990 et regroupant tous les Estoniens "de souche".

Le Congrès a délivré des cartes d'id entité aux seuls citoyens ayant habité l'Estonie avant la Seconde Guerre mondiale et à leurs descendants.

Ce s cartes d'identité ont été légalisées par le Conseil suprême en novembre 1991, mais ensuite abolies en avri l 1992.

Le parlement parallèle n'a pas reconnu la légitimité du Conseil suprême qu'il a voulu cons idérer comme un "parlement d'occupation".

Le Congrès sera associé à l'élaboration de la Constitution affirmant son rôle de deuxième force législative du pays.

En 1991-1992, le pays a traversé la plus grave crise économique de son histoire récente.

Les magasins sont restés vides.

Le pain et le lait ont été rationnés.

Pou r faire face à la crise, le Premier ministre, Edgar Savisaar, a demandé des pouvoirs spéciaux d'urgence (16 janvier 1 992) qu'il n'a obtenus qu'avec les voix des députés russes au Parlement.

Lâché par ses supporters es toniens, il a démissionné le 23 janvier, également accusé de ne pas avoir su faire passer la loi sur la cit oyenneté.

Au plan économique, l'Estonie s'est résolument tournée vers l'O ccident et plus particulièrement vers la Scandinavie.

Les exportations vers cette région ont presque doublé en 1991, mais la CEI (Communauté d'États indépendants, issue de l'ex-URSS) est restée de loin l e premier partenaire commercial.

Le 19 juin 1992, l'Estonie est devenue la première des anciennes républiques soviétiques à se doter d'une monnaie nationale, le kroon, la couronne, en principe convertible, qui a remplac é le rouble soviétique.

Lors d'un référendum organisé le 27 juin 1992, 91,2% des électeurs se sont prononcés pour une nouvelle Constitution.

Le président français François Mitterrand, en visite officielle en mai 1992, a insisté sur le "caractère anormal de la présence de troupes étrangères" sur le sol de la république indépendante.

Il y avait été précédé par le président finlandais, Mauno Koivisto, et le r oi de Suède, Carl Gustav XVI.. »

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