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espace.

Publié le 08/12/2021

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espace. n.m.
1. PHILOSOPHIE :
étendue. Certains auteurs, comme Descartes, considèrent que l'étendue est l'essence
même de la matière, car la « même étendue en longueur, largeur et profondeur qui
constitue l'espace constitue le corps «. Pour Kant, au contraire, l'espace n'a pas de réalité
en soi ; il n'est qu'une forme a priori de la sensibilité, c'est-à-dire un cadre donné dans
lequel se situent nécessairement toutes nos perceptions externes. Mais la philosophie
classique ne connaissait que l'espace dit euclidien, qui est un espace homaloïdal (sans
courbure), à trois dimensions, dans lequel on peut mener par un point, dans un plan, une
et une seule parallèle à une droite.
L'apparition d'espaces non euclidiens a renouvelé les termes du problème : le
mathématicien russe Lobatchevski, en 1826, a conçu un espace dans lequel on peut
mener par un point une infinité de parallèles à une droite ; le mathématicien allemand
Riemann, en 1857, a conçu un espace dans lequel par un point on ne peut mener aucune
parallèle à une droite. Par extension, le mot espace désigne certains ensembles munis de
structures, algébriques ou topologiques, qui lui assurent des propriétés « globales « ou qui
donnent au voisinage de chacun de ces points des propriétés « locales «.
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Les corrélats
Éléments d'Euclide
Lobatchevski Nikolaï Ivanovitch
Riemann Bernhard
sciences (histoire des) - L'espace - Introduction

2. ASTRONAUTIQUE :
milieu situé au-delà de l'atmosphère où l'on peut faire naviguer sondes et satellites. Quand
on s'écarte de la Terre, la région directement explorable est essentiellement le disque très
aplati que forme le système solaire : Soleil et planètes qui, toutes, tournent dans un plan
proche de celui de l'orbite terrestre. S'écarter de ce disque est cependant possible, mais
peu aisé. Les limites les plus lointaines du disque sont à plusieurs années de distance de la
Terre. Au-delà, c'est-à-dire vers l'étoile la plus proche, la distance se mesure en annéeslumière, et il est hors de question d'entreprendre le déplacement. La région proche du Soleil
est également interdite, même si l'on pense pouvoir se rapprocher du Soleil jusqu'à environ
3 millions de kilomètres, soit quatre fois son rayon. La conquête de l'espace a ouvert aux
hommes quatre situations nouvelles. En premier lieu, la position élevée nous place en
situation de témoins extérieurs : elle permet d'observer globalement et, grâce à la rotation
du satellite, périodiquement. Elle permet aussi de relayer des signaux en provenance de la
Terre pour les renvoyer en un autre point qui peut être éloigné. Il ne peut qu'en résulter
une prise de conscience de notre appartenance à une civilisation planétaire. Voir
navigation (satellite de) et télédétection ainsi que le dossier télécommunications.
En deuxième lieu, aller dans l'espace signifie sortir de l'atmosphère terrestre. Celle-ci
filtrant la lumière du Soleil, comme des verres teintés, ne nous permet de recevoir les
rayonnements venant de l'Univers que dans d'étroites « fenêtres « transparentes. Elle est
un écran opaque pour les autres. L'astronautique porte nos instruments au-delà de l'écran
(voir astronomie spatiale). Troisièmement, nous sommes maintenant capables de lancer
des vaisseaux pour explorer au plus près les objets peuplant le système solaire. Notre
perception du cosmos en est radicalement transformée (voir planétologie). La frontière
s'est déplacée : des limites de la Terre, nous sommes passés aux limites du système
solaire. Enfin, la conquête de l'espace permet de placer des objets ou des hommes dans
les conditions d'apesanteur pour une durée illimitée : situation nouvelle pour sa durée, car
l'expérience de l'apesanteur n'est réalisable sur Terre que durant des temps extrêmement
brefs (voir microgravité et le dossier astronautique).
En l'espace d'une génération, les applications des techniques spatiales ont envahi notre
vie : prévision du temps à l'échelle planétaire, communication d'informations de toutes
sortes et sur toute la Terre, multiplication des canaux de télévision directement recevables,
repérage ou guidage d'objets au sol ou sur les mers, gestion des ressources,
développement des villes et des routes, évaluation des grandes catastrophes... Un autre
domaine d'applications s'ouvre maintenant : celui qui utilise la microgravité pour mieux
comprendre le fonctionnement des organismes vivants et produire des matériaux très

difficilement réalisables sur Terre. Par la suite, on peut penser exploiter la ressource
d'énergie que constitue le rayonnement solaire permanent et non filtré par l'atmosphère.
La conquête de la Lune, celle, envisageable, des astéroïdes, ouvrent la perspective de
l'exploitation des matières premières qui font défaut sur la Terre.
Le dernier domaine concerné, et non le moindre, est celui des applications militaires. À
la différence des avions, les satellites lancés par une nation survolent la Terre, que le
territoire soit national ou étranger, sans que les règles internationales viennent l'interdire.
Les seules limitations sont celles du traité d'interdiction des essais nucléaires y compris
dans l'espace extra-atmosphérique (1963), le Traité de l'espace de 1967, et des accords
bilatéraux entre les États-Unis et l'ex-URSS qui limitent les systèmes de missiles
antimissiles (1972). À l'abri de ces règles assez lâches, les deux superpuissances, puis un
certain nombre d'États qui en avaient les moyens, ont développé une intense activité
spatiale pour leur sécurité, sans caractère agressif direct. La première application a été celle
des missions d'information sur les États étrangers. Puis sont apparus des satellites d'alerte,
véritables sentinelles de l'espace, chargés de repérer les tirs de missiles balistiques, et toute
une série de plates-formes spatiales destinées au repérage des installations radar, au suivi
des mouvements des forces navales, à la détection des explosions nucléaires dans
l'atmosphère pour vérifier le respect des accords. À cela il faut ajouter les satellites
météorologiques, ceux de télécommunication, et ceux de navigation (permettant par
exemple à un sous-marin de connaître sa position à quelques mètres près, sans révéler sa
présence, pour ajuster la trajectoire de missiles).
Les grandes puissances ont été tentées d'utiliser l'espace à des fins plus agressives, en
particulier de développer des armes antisatellites. Mais c'est à une révision complète de
l'équilibre de la terreur à partir de l'espace que les États-Unis s'étaient attaqués en lançant,
par la vois du président Ronald Reagan en 1983, le programme IDS d'Initiative de défense
stratégique. Il s'agissait de mettre en place un « bouclier « capable de détruire ou de
rendre inopérants l'ensemble des missiles balistiques que pourrait lancer l'ennemi. Les
missiles devaient être attaqués pendant toutes les phases de leur trajectoire, et en
particulier pendant la phase de lancement, la plus vulnérable, par des satellites « tueurs «
en orbite armés par exemple de puissants lasers infrarouges. Le programme a été modifié
en 1990 dans un sens plus réaliste, avant d'être abandonné en 1993 sur la décision du
président Clinton.
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Les corrélats
astres
astronautique - Introduction
astronomie spatiale
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molécules interstellaires
navette spatiale
navigation (satellite de)
planétologie
satellites
sonde spatiale
télécommunications
télédétection
Les médias
espace - les sondes spatiales
Les livres
espace, page 1707, volume 3

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