ESCLAFFEMENT, substantif masculin.

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ESCLAFFEMENT, substantif masculin.  

Au figuré, familier.  Action de s'esclaffer, d'éclater de rire; résultat de cette action. L'esclaffement rabelaisien (PAUL VERLAINE, Œuvres posthumes, tome 2, Voyage en France par un Français, 1896, page 97 ). Madame Semène, en punissant d'un coup toute la classe pour tenue indécente, eut l'art maladroit de charger aussitôt d'animosité un esclaffement d'abord sans malveillance (ANDRÉ GIDE, Les Caves du Vatican,  1914, page 758 ). 

Remarque : La documentation atteste les synonymes a) esclaffade, substantif féminin Ramollot et ses joyeusetés, les esclaffades d'Armand Sylvestre, les grivoiseries de Houssaye (Paul Valéry, Correspondance [avec G. Fourment] , 1887, page 50). Elle [la Marquise] (...) jouant si bien et si aisément des mains, de la tête, de la voix, (...) des reparties, des pointes et des calembours, que les derniers montagnards arrivèrent en pleine esclaffade de rire (Jean Giono, Angelo, 1958, page 41). b) Esclafferie, substantif féminin, rare, avec une nuance péjorative Ils [les bohémiens] sont passés silencieusement parmi les rires, les quolibets et toute cette esclafferie populaire qui ne les comprenait pas (André Gide, Correspondance [avec Valéry] , 1891, page 89). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2