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Ernst Mach (1838-1916)

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ernst Mach (1838-1916) Né à Turas (Moravie), est l'auteur de : Die Mechanik (1883) ; Analyse der Empfindungen und das Verhältniss des Physischen zum Psychischen (1900) ; Erkenntniss und Irrtum. Ce document contient 333 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


MACH Ernst. Physicien et philosophe autrichien. Né à Turas (Moravie) le 18 février 1838, mort à Haar (près de Munich, Bavière) le 9 février 1916. Il étudia à Vienne les mathématiques et la physique, enseigna les mathématiques à Graz (1864-1867), puis fut nommé à l’importante chaire de physique de l’Université de Prague où il professa de 1867 à 1895. Il y publia ses premiers ouvrages qui lui valurent d’être considéré comme le créateur — avec R. Avenarius — d’une nouvelle théorie philosophique : l’empiriocriticisme. De cette époque datent les Leitfaden der Physik (1881, en collaboration) et les Beitrage zur Analysis der Emp-findungen (1886), étude préparatoire à son œuvre magistrale : La Mécanique dans son développement historique et critique. Dans la lutte où s’affrontaient la classe dominante allemande et l’élément tchèque. Mach se rangea délibérément du côté allemand, à tel point que, durant son rectorat (1879-1880), il s’opposa avec vigueur à l’introduction de la langue tchèque dans l’enseignement de l’Uni-versité de Prague. Sa réputation de savant, et aussi son attitude favorable au gouvernement de Vienne, le firent nommer en 1895 à la chaire de philosophie scientifique de l’Uni-versité de cette ville, et lorsque, en 1901, il quitta l’enseignement, l’empereur d’Autriche le nomma membre de la Chambre des pairs. Ernst Mach fut, à Vienne, le chef d’une école scientifique plus florissante encore que celle de Prague. Ce fut à Vienne qu’il publia une série d’ouvrages de haute vulgarisation, tels que Popularwissenschaftliche Vorlesungen (1896), La Connaissance et l’erreur (1905; tr. fr. 1908), ou d’une grande portée scientifique, comme Principes de la thermologie (1896) et son chef-d’œuvre philosophique, Analyse des sensations (1902).

« Ernst Mach 1838-1916 Né à Turas (Moravie), est l'auteur de : Die Mechanik (1883) ; Analyse der Empfindungen und das Verhältniss des Physischen zum Psychischen (1900) ; Erkenntniss und Irrtum .

Les physiciens philosophes peuvent soit philosopher sur la physique, soit chercher à dégager des méthodes des applicables à d'autres disciplines, soit encore (et c'est en ce sens que les physiciens modernes sont philosophes) lier la physique et la connaissance de ses méthodes en une science qui s'analyse elle-même pour mettre au clair ses présupposés — non strictement scientifiques.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, certains, physiciens ou biologistes, ne voient aucune solution de continuité entre leur science et la philosophie : le légalisme scientifique est aussi légalisme philosophique.

Si Avénarius considère la question en biologiste, quand il élabore “ l'empirico-criticisme ”, Mach tend au même but, mais suivant des schémas physiques : écarter l'éternelle tentation du criticisme, en montrant la coordination de la chose et du moi, également réels, dans l'expérience.

Le critiscime butait sur la notion de substance comme sur la notion de causalité : la substance était illusion, la causalité se transformait en un parallélisme heureux de l'entendement et de la sensibilité, parallélisme ou conjonction qui s'exprimait dans la notion kantienne, subtile mais étrange, du schème transcendantal.

Mach surmonte cette double difficulté en accordant une “ dignité ” fondamentale à la notion de fonction, qui lie la variation d'un phénomène à celle d'un autre. Le monde est saisi dans un réseau fonctionnel, qui recouvre aussi bien les phénomènes psychiques que les phénomènes physiques, sans laisser aucun hiatus entre eux.

Une telle conception a l'avantage — et cet avantage devient dans la pensée de Mach, une loi, la loi d'économie — de permettre de présenter les lois scientifiques comme autant de “ raccourcis ” à une infinité d'expériences.

Aussi les mathématiques suppriment-elles la nécessité des mesures directes, en géométrie, et abrègent-elles les calculs.

On voit comment, toutes les oppositions qui naissent du criticisme une fois abolies, est atteinte la vision cohérente d'un univers où chaque chose est l'envers d'une autre.. »

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