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Erich Ludendorff (1865-1937)

Publié le 23/05/2020

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Général allemand. Chef d'état-major de Hindenburg (1914), il forma avec celui-ci une équipe qui resta inséparable jusqu'à la fin de la guerre où Ludendorff porta pour la première fois le titre de premier quartier-maître général. Jusqu'en 1918, son influence ne cessa de grandir dans tous les domaines. Au moment de la défaite, sous la pression du nouveau chancelier, le prince Max de Bade, l'empereur lui demanda de donner sa démission (26 oct. 1918). Ludendorff s'enfuit en Suède sous un déguisement. Revenu en Bavière au printemps 1919, il entra en contact avec Hitler et participa à la tentative de putsch de Munich (8 nov. 1923). Député au Reichstag (mai 1924), il fut le candidat des nationalistes, à l'élection présidentielle de mars 1925, mais n'obtint que 0,60 % des voix. Il s'éloigna de Hitler pour fonder, en 1926, son propre groupe, le Tannenberg Bund, puis abandonna la politique.

« Erich Ludendorff 1865-1937 Né à Kruszewnia (Posnanie), il ne s'engage pas dans la profession de son père qui est commerçant, mais se dirige vers la carrière militaire.

Après l'École des Cadets (1877) et l'Académie de Guerre (1893), il sert au grand état-major sous Moltke et Schlieff en Colonel en 1911, il est l'auteur du plan des opérations appliqué en 1914 contre la France.

Général de brigade à Strasbourg en 1914, il prend une part déterminante à la prise de Liège.

Appelé à l'état-major de Hindenburg en Prusse, il est le cerveau des opérations qui aboutissent à chasser de Prusse les armées russes, il reprend la Pologne en 1915.

Quartier-maître général de Hindenburg appelé au commandement suprême, il prend en fait la direction des opérations et exerce une influence politique croissante sur le gouvernement dans le sens du pangermanisme et de la guerre à outrance.

Après l'armistice avec la Russie et la paix de Brest-Litovsk, il croit la victoire à portée de la main.

Mais vaincu par Foch, il demande le 29 septembre 1918 que des pourparlers d'armistice soient engagés.

Relevé de ses fonctions pour avoir exprimé son désaccord sur les conditions de l'armistice, il lance le slogan que l'armée n'a du céder qu'à cause “ du coup de poignard dans le dos ” asséné à l'armée allemande par un gouvernement de traîtres.

Plein de haine pour la République de Weimar, pour ses institutions et ses dirigeants, il adhère au parti national-socialiste et prend part au putsch de novembre 1923.

Député du parti au Reichstag en 1924, il en est le porte-parole. Sous l'influence de sa seconde femme Mathilde Spiess, il lance des publications préconisant la régénération de l'Allemagne par l'extermination des francs-maçons et des juifs, par la suppression des Églises chrétiennes et par l'avènement d'une religion germanique.

En désaccord avec Hitler, il est mis à l'écart en 1933.. »

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