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Équateur (1984-1985)

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451120.txt[15/09/2020 14:08:48] Équateur 1984-1985 En Équateur, l'élection, le 6 mai 1984, du candidat des forces con servatrices, León Febres Cordero, à la présidence de la République, s'est traduite, comme l'on s'y attend ait, par la remise en cause des modestes acquis de dix ans de politique réformiste.

Son gouvernement, qui s'appuie sur l'oligarchie de la région côtière, a été formé de techniciens liés aux grandes banques et aux multinationales, acquis aux thèses néolibérales en vogue dans les pays voisins comme le Chi li ou le Pérou.

Refusant l'idée d'un front des pays latino-américains en vue de re négocier la dette extérieure qui, en Équateur, s'élevait à 7 milliards de dollars - les seuls inté rêts pour l'année 1984 ont représenté 700 millions de dollars, soit 30% du montant des exportations -, le nouveau président a accepté le plan de redressement du Fonds monétaire international.

L'accroissement des re venus provenant de la vente du pétrole et la bonne tenue des cours du cacao ont permis un excéden t de la balance commerciale et le respect des échéances.

Le nouveau gouvernement espérait, au dé but de 1985, que sa solvabilité attirerait les investissements étrangers.

L'autre volet de cette politique, c'est l'austérité accrue imposé e à la population.

Une hausse des prix des produits de première nécessité a été décidée déb ut janvier 1985, mais elle n'a pas été accompagnée d'une hausse équivalente des salaires.

Le Front unitaire des travaill eurs (FUT), la principale organisation syndicale, a donc décrété une grève générale de quaran te-huit heures les 9 et 10 janvier.

Cinq personnes ont été tuées par les forces de police qui ont interdit une man ifestation au centre de Quito.

Quant à la situation des masses indiennes des hauts plateaux (plus d e 30% de la population du pays), elle n'a cessé de se dégrader, comme en a témoigné le dirige ant d'une de leurs plus importantes organisations, Ecuarrunari, en s'adressant au pape Jean-Paul II, lors de sa visite à Latacunga le 31 janvier 1985: "La domination, l'humiliation et le racisme sont toujours les mê mes...

Nous sommes un peuple de culture millénaire qui subit l'exploitation des mauvais chrétiens et nous attendons de vous la reconnaissance de nos droits.". »

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