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Épistémologie

Publié le 18/05/2020

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« PHILO L’EPISTEMOLOGIE (suite du cours) Apparente linéarité qui pouvait être trompeuse.

Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, Claude BERNARD (1865) Comprendre la science à partir du savant, celui-ci doit posséder deux qualités de l’esprit en étant à la fois observateur et expérimentateur.

II.

(§ 2-7) Dialectique de l’observation et de l’expérimentation : au sens où chacune de ces deux dispositions appelle l’autre, et elles ne cessent de se succéder selon une alternance cyclique.

En définissant le savant tout d’abord en tant qu’observateur, Bernard implique une attention aux faits : « constater purement et simplement » ; neutralité.

Compare ce constat à une photographie des phénomènes.

Le savant doit savoir rester passif, ce qui est essentiel.

Double comparaison qui reviendra tout au long du texte ; l’observation = la vision, la photographie mais observateur = auditeur, s’interroge.

Savoir être passif, c’est savoir écouter sans parler en même temps.

Se taire, pour un scientifique, signifie mettre de côté les interprétations, les théories que l’esprit à tendance à produire afin qu’elles soient pertinentes.

La première qualité mise en avant par Claude Bernard c’est savoir se taire et simplement enregistrer les faits.

Comment s’enchaînent l’observation et l’expérimentation ? Intervient comme une suite indispensable le passage à l’expérimentation.

L’un appelle l’autre comme son complément indispensable.

L’observateur fera appel à l’expérimentateur qui doit aussi savoir être.

Pourquoi est-ce essentiel à la science, et donc au savant qu’à l’observation succède l’expérimentateur ? La science n’est pas seulement descriptive, le scientifique ne veut pas simplement avoir une observation correcte, il veut apporter une explication.

Un pas doit être franchi ; l’expérimentateur doit prendre le relais.

L’esprit doit se réveiller et assumer son rôle actif ; il doit s’affirmer.

Dans la mesure où l’on veut produire une explication pour ce qu’on a observé, on doit se mettre à raisonner.

Le savant se demande pourquoi, comment expliquer que les choses se passent ainsi et cherche une idée qui permette de se rendre compte de ce qui a été constaté.

Terme d’ « interprétation » important car on cherche à en retrouver le sens, à comprendre ce qui, derrière les faits tels qu’ils se sont présentés, c’est véritablement joué.

L’esprit s’active pour produire une idée qui sera une hypothèse.

Bernard dit de cette hypothèse que c’est une idée préconçue car est en attente : elle est provisoire mais aussi car elle vient de l’esprit du savant, c’est son créateur, concepteur ; elle ne vient donc pas des faits eux-mêmes.

L’idée a été stimulée par les faits mais pas créée par eux.

Attitude active n’est pas seulement productrice d’une idée : elle appelle la mise en place volontaire et raisonnée d’une expérimentation.

Expérimentation : inventer et mettre en œuvre volontairement une expérience.

Constitue une mise à l’épreuve d’une hypothèse.

 Recherches du docteur Semmelweis (1840) dans un hôpital viennois ; il y a deux services d’obstétrique, le point de départ de la recherche va être le décalage important du taux de mortalité. »

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