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Épicure - « La mort n'est rien»

Publié le 18/06/2020

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« Épicure (341-270 avant J.-C.) fut un des grands maîtres à penser de !'Antiquité, l'épicurisme étant en rivalité avec l'autre grande philosophie de l'époque: le stoïcisme. Épicure, reprenant Démocrite, est matérialiste: tout est atomes, même l'âme, même les dieux. Dans cette conception physique s'enracine la conception morale d'Épicure, qui vise à libérer l'âme des troubles dont elle est l'objet, pour lui faire atteindre le bonheur suprême: l'« ata­raxie» ou « absence de troubles». C'est dans cette perspective qu'Épicure démontre que nous ne devons pas avoir peur de la mort »



« , Epicure ■ Indications générales Épicure (341-270 avantJ.-C.) fut un des grands maîtres à penser de !'Anti�gEcx l'épicurisme étant en rivalité avec l'autre grande philoso­ phie de l'épo�g; le stoïcisme.

Épicure, repre­ nant Démocrite, est matérialiste: tout est atomes, même l'âme, même les dieux.

Dans cette conception physi�g; s'enracine la conception morale d'Épicure, �gF vise à libérer l'âme des troubles dont elle est l'objet, pour lui faire atteindre le bonheur suprême: l'« ata­ raxie» ou « absence de troubles».

C'est dans cette perspective �gtZF7g]; démontre �ge nous ne devons pas avoir peur de la mort. ■ Citation «Familiarise-toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation; or la mort est la privation complète de cette dernière.

Cette connaissance certaine que la mort n'est rien pour nous a pour conséquence que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère, parce qu'elle ny ajoute pas une durée illi­ mitée, mais nous ôte au contraire le désir d'im­ mortalité.

En effet, il ny a plus d'effroi dans la vie pour celui qui a réellement compris que la mort n'a rien d'effrayant { .

.].

Ainsi celui des maux qui fait le plus frémir n'est rien pour nous puisque, tant que nous existons, la mort n'est pas, et que quand la mort est là, nous ne sommes plus».

(Lettre à Ménécée, § 124 et 125.) ■ Explication Dire �g; la mort n'est rien pour nous est à la fois une provocation et une évidence: tant �g; l'on n'est pas mort, on est en vie, et �g4Qd on est mort, il n'y a plus rien.

Une telle concep­ tion présuppose la conception matérialiste du monde: pour Épicure, la mort n'est �ggQe dispersion de nos atomes, y compris les atomes très subtils �gF forment notre âme. Vaincre la peur de la mort est l'un des aspects de ce �g; les épicuriens appellent le « �g4­ druple remède», pour soigner l'âme des peurs �gF l'agitent.

Les �g4c^; maux sont: la peur des dieux, la peur de la mort, les désirs �gF ne sont ni naturels ni nécessaires et la douleur.

« La mort n'est rien» ■ Principales notions concernées La matière et l'esprit; la morale; la liberté; le bonheur.

Yoir aussi les repères: contingent/ nécessaire/ pos­ sible; croire/savoir.

■ Exemple d'utilisation Un aspect intéressant, c'est le lien �hFL y a chez Épicure entre sa conception du monde physi�ge et sa morale : c'est parce �gFL est matérialiste et atomiste �gtZF7g]; peut formuler un remède à la peur des dieux et de la mort.

La morale s'en­ racine ainsi dans la science, et, récipro�g;O;Pc, l'attitude scientifi�g; celle �gF consiste à connaître rationnellement l'univers, est par excellence l'attitude morale: connaître c'est conn(\ître le plus grand plaisir, à la fois au sens de savoir en �gVF il consiste et au sens de l'éprouver.

L'originalité d'Épicure, c'est le fait �gFL assimile bonheur et plaisir: cela contraste avec le stoïcisme, et, plus tard, avec le christianisme.

Mais il faut bien comprendre ce �g; cela signifie (voir ci-dessous). SUJET lYPE: La pensée de la mort a-t-elle un objet? ■ Contresens à ne pas commettre Il ne faut pas confondre l'épicurisme avec l'hé­ donisme [philosophie du plaisir.

Voir dissertation n ° 1].

En effet, le« plaisir» dont parle Épicure n'est pas la satisfaction effrénée de tous les désirs, la débauche sans retenue.

Au contraire, le 3e remède consiste à établir une véritable discipline des désirs, en apprenant à distinguer les désirs naturels et nécessaires, naturels et non nécessaires, et ceux �gF ne sont ni naturels ni nécessaires, dont il faut se débarrasser.

L'idéal épicurien n'est donc pas (contrairement à l'expression courante d'« épi­ curisme») l'idéal du bon vivant: c'est un idéal ascéti�g; prônant une vie mesurée de manière très stricte, et procurant un bon­ heur/ plaisir �gE en fait, est défini de manière négative, comme «absence» de trouble. ■ Autres fiches à faire vous-même La typologie des désirs; l'amitié .... »

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