ENCRAVATER, verbe transitif.

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ENCRAVATER, verbe transitif.  

Mettre une cravate à quelqu'un. Encravater un enfant L'un vieillit en sabots dans son ermitage, ou en robe de chambre dans sa mansarde avec quelques amis; tandis que l'autre encravate et parfume chaque soir une momie qui se donne encore des airs de vie (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Lettres d'un voyageur,  1837, page 146 ). 

—  Par extension.  Entourer le cou de quelqu'un. Paganel demeurait-il toujours hermétiquement renfermé dans ses habits et encravaté au fond d'un cache-nez qui lui montait jusqu'aux oreilles (JULES VERNE, Les Enfants du capitaine Grant, tome 3, 1868, page 247 ). 

Remarque : 1. On rencontre dans la documentation le participe passé en emploi adjectival encravaté, ée, au figuré, familier.  Solennel, guindé. Conversation encravatée (CHARLES-AMÉDÉE DE SAINTE-BEUVE, Volupté, tome 1, 1834, page 187). 2. La plupart des dictionnaires du XIXe.  siècle ainsi que Larousse du xxe.  siècle en six volumes et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965 enregistrent le dérivé encravatement, substantif masculin, familier.  Art ou action de mettre sa cravate. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2