En quoi la métropolisation est-elle un processus de renforcement des villes mondiales dans un contexte de mondialisation ?

« Les villes à l’échelle mondiale : le poids croissant des métropoles et des mégalopoles. En quoi la métropolisation est-elle un processus de renforcement des villes mondiales dans un contexte de mondialisation ? I) Vers une urbanisation généralisée de la planète. Ce document est un planisphère du monde qui représente le taux d’urbanisation dans le monde en 2018.

Il a été édité par Worldurbanization Prospects, United Nations. Bilan : La planète connaît une explosion urbaine.

Depuis 2007 la moitié de la population mondiale vit en ville et en 2018 le taux d’urbanisation était de 55 %.

A l’échelle mondiale des contrastes perdurent selon les pays entre le taux d’urbanisation et le taux de croissance urbaine.

En Europe et en Amérique l’urbanisation est ancienne et achevée.

En Asie et en Afrique le taux d’urbanisation est plus faible mais augmente rapidement.

Les métropoles de ces continents sont celles qui connaissent la plus forte croissance dans le monde II) La métropolisation, un processus sélectif Les métropoles mondiales incomplètes mais en devenir se situent essentiellement en Asie.

Les métropoles sont des espaces d’ancrage de la mondialisation ou se concentrent la population mais surtout les fonctions de commandement.

La très grandes diversités des activités et des fortes interactions entre les acteurs économiques (citoyens et entreprises) caractérisent les métropoles, qui fonctionnent en réseau.

Bien que confrontées à de nombreux enjeux les métropoles du Sud renforcent leurs fonctions métropolitaines.

Elle différencie des mégalopoles car le nombre d’habitant n’est pas le seul critère.

Bilan : Certaines métropoles ont une influence mondiale.

Leur poids s’explique par leur ancrage dans des pays développées.

Elles s’entretiennent entres-elles de nombreux liens et fonctionnent en réseaux.

Ce sont des centres d’impulsions majeurs dans le monde, leur rayonnement est liés aux pouvoirs (économique, politique et culturel) plus qu’à leur poids démographique.

Elle capte et génère des flux de toutes natures à l’échelle internationale.

Des espaces dépendants des métropoles, soit ruraux soit constituées de villes plus petites, sont placées en position de périphérie et connaissent des situations d’intégration contrastées. D’autres métropoles joues un rôle régionale voire continental.

Certaines d’entre elles sont situées hors des pôles majeurs de la mondialisation.

Ce sont souvent des capitales d’État qui captent et génères des flux moins puissants même si elles rayonnent parfois sur plusieurs pays.

Certaines métropoles ont une influence plus limité.

Ce sont parfois des capitales politiques au rayonnement nationales.

Les plus petites métropoles sont des métropoles régionales.

Leurs équipements sont à l’échelle d’une région et elles entretiennent peu de liens à l’échelle internationales. III.

Le poids croissant des mégalopoles Ce document est un extrait du livre « Atlas du Brésil » écrit par O.Dabène et F.Louault paru aux éditions « Autrement » à Paris en 2018.

Dans ce texte l’exemple de Sao Paulo qui met en évidence son étalement urbain désordonné. La métropolisation ce traduit par une densification et une verticalisation du bâti dans le centre des métropoles.

La croissance urbaine ce manifestent dans le même temps par un étalement urbain.

Les quartiers résidentiels mais aussi les zones industrielles et commerciales se développe en périphérie. Cette étalement ce fait sous différentes formes allant du résidentiels de luxe au quartier informel et de bidonville.

L’espace des métropoles et donc affectés par des inégalités socio-spatiales.

Cette fragmentation est nettement plus marqués dans les métropoles du Sud.

De nouveaux centres fonctionnels émergent en périphérie appelés les Edges City, les espaces métropolitains sont. »