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En quoi la maladie de Parkinson empêche-t-elle la pratique de la Formule 1 ?

Publié le 15/11/2025

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« /GRAND ORAL SVT GRAND ORAL SVT : En quoi la maladie de parkinson peut-elle mettre fin à la carrière d’un pilote de f1? En quoi la maladie de Parkinson rend-elle impossible la pratique de la Formule 1 ? Intro (pourquoi j’ai choisis cette question, motivation, intérêt…) I.

Cause de la maladie (hérédité ou non…) II.

Son impact, fonctionnement d'un point de vu médical ou neuronale III.

comment est la maladie est repérée (symptômes) IV.

Les caractéristiques nécessaires pour être pilote et donc pourquoi la maladie serait un obstacle intro (1min) Au volent d’un monoplace, un pilote de f1 doit être capable de réagir en quelques millièmes de seconde, de supporter des forces G extrêmes, et de maintenir une concentration absolue à plus de 300 km/h.

Pourtant, une maladie comme Parkinson peut rendre cette performance impossible. Décrite en 1817 par James parkinson, un médecin britannique a marquée l’histoire de la neurologie, cette maladie dégénérative occupe une place particulière : elle touche des millions de personnes dans le monde, mais reste souvent mal comprise. /GRAND ORAL SVT 1 Aujourd’hui, je vais vous expliquer en quoi les symptômes de la maladie de Parkinson rendent impossible la pratique de la Formule 1.

Pour y répondre, nous verrons d’abord les causes de la maladie, son mécanisme biologique et les conséquences sur les capacités physiques d’une personne, puis les exigences médicales et réglementaires de la F1.

Commençons par déterminer les causes de la maladies. I- Cause de la maladie (hérédité ou non…) (1min) La maladie de Parkinson est le résultat de causes liées à une combinaison de facteurs. la maladie est principalement liée à la perte des neurones dopaminergiques, qui se situent dans la cerveau, mais dans la plupart des cas, les causes de cette perte restent inconnues. La recherche a permis de montrer que la maladie de Parkinson n’est pas associée à un seul facteur.

C’est le résultat d’une combinaison de plusieurs facteurs qui interagissent ensemble de façon complexe et mène à la perte de ces cellules du cerveau.

L’importance et l’influence des facteurs varient d’une personne à une autre. Dans la plupart des cas, on parle de maladie de Parkinson idiopathique, ce qui signifie « dont on ne connaît pas la cause », dans 85 à 90% des cas l’origine de la maladie est inconnue.

Dans de rares cas, 10 à 15%, on parle de Parkinson génétique, lorsque des modifications de certains gènes (appelées mutations) peuvent augmenter le risque de développer la maladie de Parkinson. Il existe tout de même des facteurs de risque de la maladie.

Les 3 principaux sont le vieillissement sachant que l’âge est le principal facteur de risque, les facteurs environnementaux et les facteurs génétiques. le vieillissement Dans le cerveau, les neurones dopaminergiques sont des cellules qui ont besoin de beaucoup d’énergie pour fonctionner et qui sont particulièrement sensibles à tout changement ou déséquilibre.

Le vieillissement peut donc favoriser la perte de ces cellules et induire le développement de la maladie de Parkinson.

Car avec le vieillissement, certains mécanismes cellulaires /GRAND ORAL SVT 2 fonctionnent moins.

Ce qui déclenche des événements défavorables en chaîne qui endommagent les cellules. Les scientifiques travaillent d’arrache-pied pour comprendre les déclencheurs et ainsi la cascade de changements cellulaires qui conduisent à la maladie de Parkinson.

En effet, le fait d’en savoir plus sur les causes de la maladie aideraient les chercheurs à mettre au point des traitements pour l’arrêter, voire la prévenir. facteurs environnementaux L’exposition à des produits chimiques, à certains solvants ou a des métaux lourd sur une longue durée, plusieurs années, et de manière intensive peut être un déclencheur de la maladie de Parkinson.

Toutefois, cette exposition ne peut constituer en elle-même la seule cause de la pathologie. ex de pdt chimiques: pesticides, monoxyde de carbone, trichloroéthylène Aujourd’hui les chercheurs se penchent aussi sur l’impact de la pollution atmosphérique comme facteur de risque aggravant pour la maladie de Parkinson. facteurs génétiques Avoir une modification génétique Parkinson n’entraîne pas forcément le développement de la maladie.

Les gènes sont comme les phrases qui constituent un livre.

Ils fournissent les instructions pour produire les protéines nécessaires au bon fonctionnement du corps.

Une modification dans un gène, et donc dans les instructions, peut avoir un impact plus ou moins important.

Et peut alors potentiellement entraîner des maladies. explication parkinson génétique II- Mécanismes biologiques de la maladie (2min30) Si les causes exactes de la maladie de Parkinson restent encore partiellement mystérieuses, les chercheurs ont en revanche identifié son mécanisme biologique.

En effet, d’un point de vue médical, la maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative évoluant lentement.

C’est à dire qu’il y a une dégradation progressive de cellules du cerveau indispensables au bon /GRAND ORAL SVT 3 fonctionnement du corps humain.

Ces cellules sont connues sous le nom scientifique de neurones dopaminergiques qui sont situés préférentiellement dans une très petite région du cerveau, la substance noire.

Elles sont responsables de la fabrication de la dopamine qui est une molécule chimique responsable du contrôle de nos mouvement, sans cette molécule nos gestes simples du quotidien, manger ou écrire, devienne de plus en plus compliqués. Pour qu’une information circule dans le cerveau ou du cerveau à un muscle, elle passe par plusieurs neurones.

La communication des neurones repose sur la transmission synaptique, la synapse étant l’espace entre 2 neurones.

Pour voyager d’un bout à l’autre d’un même neurone, le message nerveux est sous forme électrique.

Mais pour passer d’un neurone à l’autre le message prend une forme chimique via des protéines.

Ces protéines sont sécrétées par le neurone avant la synapse et se fixent sur des récepteurs spécifiques portés par le neurone suivant, on les appelle des neurotransmetteurs. Les neurones dopaminergiques n’utilisent qu’un seul neurotransmetteur pour communiquer entre eux, et avec d’autres types de neurones : la dopamine. La substance noire située dans le tronc cérébral est une région très petite constituée d’environ 400.000 neurones dopaminergiques.

Cette région et les neurones qui la constituent forment un réseau avec d’autres zones cérébrales comme par exemple le striatum, région très impliquée dans le contrôle des mouvements mais aussi dans les fonctions cognitives et comportementales. Dans la maladie de Parkinson, pour des raisons qui sont encore mal définies, les neurones dopaminergiques meurent progressivement, entraînant une diminution lente du taux de dopamine dans la substance noire mais aussi dans les régions connectées à cette zone, notamment le striatum évoqué plus tôt. Pour résumer, sans les neurones dopaminergiques et sans la dopamine les informations ne peuvent plus circuler dans le cerveau et dans le reste du corps, aboutissant aux symptômes moteurs et comportementaux connus aujourd’hui. On estime que les 1ers symptômes de la maladie de parkinson apparaissent lorsque 50% des neurones dopaminergiques ont été atteints. /GRAND ORAL SVT 4 Outre les dépôts d’ α-synucléine dans les neurones, on retrouve la protéine dans d’autres types cellulaires et dans l’espace entre 2 neurones (la synapse), ce qui explique la propagation de l’atteinte et la dégénérescence neuronale. Ainsi on observe des dépôts de la protéine en dehors de la substance noire, en particulier dans le bulbe olfactif, dans le noyau dorsal moteur du vague, dans le complexe Coeruleus-subcoeruleus et dans la moelle épinière chez les patients parkinsoniens. Dans les neurones survivants, on observe des amas d’une protéine particulière l’α-synucléine appelés corps de Lewy.

Ces agrégats que l’on retrouve aussi bien dans le corps cellulaire (proche du noyau) que dans les prolongements des neurones (dendrites et axones) sont à l’origine de la mort des neurones et donc de la disparition progressive de dopamine. Il en est de même dans le système nerveux périphérique en particulier les glandes salivaires et certains organes comme le cœur et le tube digestif. Les agrégats d’ α-synucléine hors de la substance noire expliquent l’hétérogénéité des symptômes « non.... »

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