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Émile VERHAEREN, Au bord de la route. Commentaire

Publié le 01/07/2020

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« Les horloges La nuit, dans le silence en noir de nos demeures, Béquilles et bâtons, qui se cognent, là-bas; Montant et dévalant les escaliers des heures, Les horloges, avec leurs pas; Émaux naïfs derrière un verre, emblèmes Et fleurs d'antan, chiffres maigres et vieux; Lunes des corridors vides et blêmes, Les horloges, avec leurs yeux; Sons morts, notes de plomb, marteaux et limes, Boutique en bois de mots sournois Et le babil des secondes minimes, Les horloges, avec leurs voix; Gaines de chêne et bornes d'ombres, Cercueils scellés dans le mur froid, Vieux os du temps que grignote le nombre, Les horloges et leur effroi; Les horloges Volontaires et vigilantes, Pareilles aux vieilles servantes Boitant de leurs sabots ou glissant sur leurs bas, Les horloges que j'interroge Serrent ma peur en leur compas. Émile VERHAEREN, Au bord de la route. Sous la forme d'un commentaire composé, vous rendrez compte de votre lecture personnelle de ce texte. Vous pourriez par exemple - mais cette indication vous laisse toute liberté de choisir votre démarche - étudier comment l'interrogation angoissée du poète interprète en la déformant la réalité sensible.comment rédiger une introduction? Méthode et procédés 1. Commencer par la situation. Il se trouve que le poème donné ici ne fait pas partie de ce qui est le plus connu chez Verhaeren; quand on est au courant, préciser les œuvres susdites bien connues, c'est la façon la plus agréable de situer l'auteur. 2. Si de plus, on sait le replacer dans une école littéraire, ne pas hésiter non plus à le faire, sans s'éterniser bien sûr. 3. Les précisions ici données seraient à placer facultativement dans l'introduction. 4.... ainsi que ces vers cités. A partir du moment où ils seraient utilisés, il est préférable de les accompagner de références précises. Ils sont ajoutés ici en vue de la documentation complète, surtout si la tendance se confirme de présenter des dossiers de recherche, à l'oral. La documentation est donc à double but. 5. La situation doit devenir de plus en plus précise; du plus général au plus près du texte lui-même... 6. ... sans hésiter à comparer avec un autre art, rapidement, quand c'est possible. Texte rédigé Poète visionnaire des Villes tentaculaires, des Campagnes hallucinées durant toute sa vie Verhaeren jouit d'un grand prestige, eut une forte influence, bien que s'inscrivant souvent à contre-courant du symbolisme et du Mouvement décadent (2). Tels (3) en témoignent ces vers du New-Yorkais Stuart Nerrill, autre poète francophone (Verhaeren, lui, est Belge) : « Vous évoquez l'effroi, la bataille et la mort Et la rage de l'homme en lutte avec le Sort, La cité qui flamboie et la forêt qui brûle ». (Dédicace à E. Verhaeren in (4) . Une voix dans la foule.) De la plaquette Au bord de la route, un des premiers recueils, 4e recueil exactement, est extrait ce poème Les Horloges (5). Il fait apparaître cette ombre intérieure, cette angoisse pessimiste qui a poussé certains à apparenter toute la première partie de l'œuvre de Verhaeren à bien des toiles de son compatriote Van Gogh (6). En effet (10), Les Horloges traduisent ...»

« 18 COMME_!'IT RÉD _ IGER UNE INTRODUCTION? PLAN DETAILLE Nice-République populaire du Congo-Rte-Volta/ l'' Session de remplacement Les horloges La nuit, dans le silence en noir de nos demeures, Béquilles et bâtons, qui se cognent, là-bas; Montant et dévalant les escaliers des heures, Les horloges, avec leurs )!as; Émaux naïfs derrière un verre, emblèmes Et fleurs d'antan, chiffres maigres et vieux; Lunes des corridors vides et blêmes, Les horloges, avec leurs yeux; Sons morts, notes de plomb, marteaux et limes, Boutique en bois de mots sournois Et le babil des secondes minimes, Les horloges, avec leurs voix; Gaines de chêne et bornes d'ombres, Cercueils scellés dans le mur froid, Vieux os du temps que grignote le nombre, Les horloges et leur effroi; Les horloges Volontaires et vigilantes, Pareilles aux vieilles servantes Boitant de leurs sabots ou glissant sur leurs bas, Les horloges que j'interroge Serrent ma peur en leur compas.

Émile VERHAEREN, Au bot·d de la route. Sous la forme d'un commentaire composé, vous rendrez compte de votre lecture personnelle de ce texte.

Vous pourriez par exemple -mais cette indication vous laisse toute liberté de choisir votre démarche -étudier comment l'interrogation angoissée du poète interprète en la déformant la réalité sensible.. »

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