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Émile BERNARD:LA MOISSON.

Publié le 17/05/2020

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« / Emile BERNARD LA MOISSON Pour remercier Mme Gloanec de ses largesses, Émile Bernard avait peint un petit panneau destiné à la salle à manger de la pension de famille.

Les clients le trouvèrent si laid qu'il fallut le décrocher! «J'avais représenté la moisson d'un champ de blé entouré d'arbres , faite P,ar deux hommes et deux femmes , racontera Emile Ber­ nard dans son livre de souvenirs.

Par sa nou­ veauté, par son caractère simple et entier , ce panneau jeta la discorde dans les cinquante pensionnaires et l'on pria Mme Gloanec de le retirer; ce qui fut fait après qu 'on eut lancé sur lui force boulettes âe pain et collé des bouts de papier avec des noms sonores.

» L'ÉPOQUE Émile Bernard était habitué à de telles rebuf­ fades.

La même année, il s'était rendu dans une petite église près de Pont-Aven avec son ami Gauguin.

Ce dernier voulait offrir au curé une scène représentant La Lutte de jacob avec l'ange (Vision après le sermon), mais le saint homme refusa avec force une œuvre qu'il jugeait insensée.

Gauguin (qui revenait de la Martinique) et Ber­ nard travaillaient en collaboration si étroite qu'il est difficile de différencier leurs parts respectives dans les meubles sculptés qu'ils réalisent à cette épogue.

1888 fut l'année la plus fr)Jctueuse.

C'était le troisième séjour que faisait Emile Ber ­ nard en Bretagne , et, au contact de cette pro­ vince profondément catholique, le peintre finit par sombrer dans le mysticisme.

Gauguin, plus prosaïque, tomba amoureux de Madeleine Ber­ nard, venue rejoindre son frère avec sa mère.

L'HISTOIRE Devant le mécontentement de ses clients, Mme Gloanec rendit la toile à Émile Bernard, à qui Gauguin l'échangea contre un dessin.

Elle fut ensuite acquise par Ambroise Vollard, qui la LA COTE Les toiles de la période de Pont-Aven ne se trouvent plus sur le marché.

Mais les œuvres postérieures sont très nombreuses et tout à fait abordables.

Jeune Mulâtresse à la robe rayée (1930) a été emportée pour 17000 FF (3000 dollars) seulement.

Émile BERNARD 1868-1941 • La Moisson, Paysage breton • Huile sur panneau 55 cm x 46 cm • Signé en bas, à gauche, «Emile Bernard 88 » • Peint en 1888 • Localisation : Paris, musée d'Orsay revendit rapidement.

D'après le marchand d'art (très controversé, il est vrai) Fernand Legros, Bernard retrouva sa toile en 1937 dans une exposition du Musée national d'Art moderne, présentée çomme une œuvre de Gauguin! En 1965, l'Etat usa de son droit de préemption pour empêcher son propriétaire de la vendre à l'étranger.

Bloquée en douane, elle fut rachetée par les Musées nationaux.

LA CRITIQUE Avec son flair légendaire, Vollard racheta la plus grande partie des toiles de Bernard peintes à Pont-Aven .

Il ne devait pas le regret­ ter.

Pourtant, il eut bien des hésitations avant de se lancer dans cette affaire: «La peinture de vos débuts -avec ces femmes aux grands parasols, ces paysans conduisant des co · chans -me Faisait un peu peur avec ses tons plats: je pensais à du papier peint» , dira-t-il.

Les ~intres de l'École de Pont -Aven renouèrent avec le dessin , que les impressionnistes avaient volootairement négligé.

Ici, Vue de Pont-Aven par Emile Bernard.. »

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