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Emancipation de la femme

Publié le 06/11/2021

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« L’émancipation de la femme est un sujet datant de plus de 200 ans mais qui est cependant toujours d’actualité.

En effet, l’émancipation consiste à s'affranchir d'un lien, d'une entrave, d'un état de dépendance, d'une domination.

Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, les femmes étaient considérées commes des biens, appartenant à son père puis à son mari une fois mariées.

Ce rapport de domination et de supériorité masculine est à l’origine du mouvement féministe de l’émancipation de la femme.

La toute première trace de féminisme apparaît en 1791 avec Olympe de Gouges.

Elle écrit la "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" de la même manière de la déclaration des droits de l’homme; elle fut exécutée deux ans plus tard.

Après cela le mouvement pour l’émancipation des femmes à pris de l’ampleur comme avec les suffragettes qui est un mouvement lancé en 1903 au royaume uni, ce mouvement avait comme but de permettre aux femmes de voter.

Malgré tous ces mouvements pouvons-nous vraiment dire que l’émancipation des femmes est finie ? Nous montrerons dans un premier temps les progrès du mouvement et de la place de la femme dans la société puis dans un second temps nous montrerons que malgré ces avancées, l’émancipation de la femme n’est pas finie. Depuis ces deux derniers siècles, la place de la femme et ses droits ont beaucoup évolués.

Le rapport de la femme au travail et à l’argent fait partie de ces changements.

Le 23 juin 1836 est ordonné le premier pas en faveur de l’indépendance de la femme, puisque qu’il est autorisé aux jeunes filles de bénéficier d’un enseignement primaire leur permettant de développer leur intelligence et leur libre arbitre.

Grâce à cela, Julie Daubie, en 1861 pourra être la première femme à se présenter au baccalauréat.

L’accès au savoir pour les femmes va s’améliorer peu à peu puisqu’elles auront le droit par la suite à l’enseignement secondaire puis seront libres d’aller à l’université sans que leur mari ne puisse les en empêcher.

Les femmes n’étant plus maintenues dans l’ignorance vont se mettre sur un pied d’égalité intellectuel avec les hommes et ainsi leur permettre de ne plus dépendre de leurs maris, jusqu’à avoir le droit de disposer librement de leur salaire, ce qui n’était pas possible avant.

En 1944, elles obtiennent le droit de vote et d’éligibilité leur permettant de prétendre à des postes au sein du gouvernement.

En 1947 Germaine Poinso-Chapuis devient Ministre de la santé et montre donc que les femmes ne sont plus dépendantes d’hommes dans le milieu professionnel. Des changements se font également d’un point de vue personnel.

En effet, avec le droit de disposer de leur salaire, les femmes deviennent indépendantes financièrement de leurs maris, bousculant au passage, les rôles établis au sein des couples de l’époque, à savoir que l’homme travaillait et ramenait l’argent tandis que la femme s’occupait des enfants et de la maison.

Peu à peu, les droits du mari sur sa femme sont réduits.

A partir de la fin des années soixante, de plus en plus de loi vont être votées pour donner à la femme plus de liberté au sein de son couple.

En 1967 on autorise la contraception, donnant ainsi pour la première fois, des droits à la femme quant à sa sexualité.

Plus tard, les femmes auront le droit de pratiquer l’IVG, affirmant la liberté de disposer de leur corps.

Les rôles au sein de la famille vont également être bouleversés.

En 1970 est voté la loi annonçant la suppression de la notion de « chef de famille », enlevant officiellement à l’homme son autorité sur sa femme et ses enfants pour qu’en 1993 soit prononcée la loi sur l’exercice conjoint de l’autorité parentale.

Avec ces lois, le mari et le père n’est plus considéré comme supérieur.

Les responsabilités sont partagées au sein du couple et les mariages. »

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