Databac

EL SALVADOR AU XXe SIÈCLE

Publié le 23/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : EL SALVADOR AU XXe SIÈCLE. Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Article encyclopédique EL SALVADOR AU XXe SIÈCLE Après l’échec de la fédération centraméricaine en 1839, le Salvador, le plus petit pays de l’isthme et le plus densément peuplé, voit se consolider un État national de type oligarchique.

La Constitution libérale de 1886 scelle l’hégémonie des secteurs agro-exportateurs de café, principal produit d’exportation.

En 1932, le général Maximiliano Hernández Martínez prend le pouvoir au service du groupe dit des « quatorze familles », qui devait dominer le pays jusque dans les années 1980.

Il instaure un régime de terreur.

La répression des paysans appauvris par la crise de 1929 et la chute des exportations de café fait 30 000 victimes.

Cette période est marquée par l’assassinat, en 1932, du leader paysan Farabundo Martí, qui donnera son nom aux guérillas des années 1980. Plusieurs fois réélu dans des conditions douteuses, M.

Martínez abandonne le pouvoir en 1944 sous la pression d’une grève générale, mais son successeur, le colonel Osmín Aguirre (1944-1945), poursuit la politique de répression au service des magnats du café.

En 1948, un groupe de colonels réformistes renverse le général Salvador Castañeda, ouvrant une étape de croissance économique et de relative liberté d’expression, mais les élections sont systématiquement gagnées par le parti « officiel », le PRUD (Parti révolutionnaire d’unification démocratique), qui domine le pouvoir législatif et contrôle la plupart des municipalités. Les années 1960 voient les contradictions s’approfondir sous l’influence de la révolution cubaine et du malaise croissant provoqué par l’extrême inégalité sociale et les abus de l’armée.

Le président José María Lemus est renversé en 1961 par les militaires qui créent un nouveau parti officiel, le PCN (Parti de conciliation nationale), lequel gagne toutes les élections suivantes malgré les accusations de fraude. En 1969, le Salvador, en dépit d’une victoire militaire contre le Honduras, subit les graves conséquences économiques du rapatriement de milliers de ses travailleurs qui résidaient en territoire hondurien.

Dix ans plus tard, en 1979, le renversement du général d’extrême droite Carlos Humberto Romero (1977-1979) par un coup d’État réformiste déclenche les affrontements entre, d’une part, l’armée et les paramilitaires entraînés et financés par les États-Unis, et d’autre part, diverses forces de guérilla ultérieurement réunies sous l’égide du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN).

Le conflit s’aggrave avec l’arrivée au pouvoir aux États-Unis de Ronald Reagan, qui définit le Salvador comme la « dernière frontière de la démocratie ».

De nombreux religieux progressistes, comme Mgr Oscar Romero en 1980 ou des jésuites de l’Université catholique en 1989, tombent sous les balles des tueurs anticommunistes. La signature des accords de paix de 1992 met fin à un conflit qui a fait 80 000 victimes.

Une bonne partie de l’armée est démobilisée et des élections libres sont organisées, tandis que la justice est réformée dans le sens d’une plus grande transparence.

Mais l’héritage de décennies de violence, la pression démographique et la dégradation de l’environnement persistent, tandis que nombre des réformes prévues par les accords sont restés en suspens. Joaquín HERNÁNDEZ ALVARADO. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles