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El Salvador (2002-2003): Le FMLN consolide ses positions

Publié le 23/09/2020

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« El Salvador (2002-2003): Le FMLN consolide ses positions Le Salvador allait connaître deux années électorales successives avec la tenue, le 16 mars 2003, des élections législatives et municipales suivies, en mars 2004, de l'élection présidentielle.

Les résultats du premier scrutin ont consolidé les positions du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN), qui a conservé 31 sièges (sur un total de 84 ) à l'Assemblée législative avec 34 % des voix, devenant ainsi le parti majoritaire.

Il s'est par ailleurs maintenu à la tête de 62 municipalités contre 67 auparavant (sur un total de 262).

Bien implanté en milieu urbain, il a remporté, pour la troisième fois, la mairie de la capitale, San Salvador, celles de 13 des 19 communes de la métropole du Grand Salvador, ainsi que 8 des 14 chefs-lieux de département. Ces succès ont été autant de revers pour le parti au pouvoir depuis treize ans, l'Alliance républicaine nationaliste (Arena, droite) et ont confirmé l'érosion progressive de son audience électorale en trois mandatures.

L'Arena a perdu deux députés, devenant minoritaire avec 27 sièges et 32 % des voix.

Elle a conservé 111 municipalités (sur 127), principalement en milieu rural dominé par l'oligarchie terrienne conservatrice. Avec 13 % des voix, 53 municipalités (soit 20 de plus que précédemment) et 16 sièges de députés, le Parti de conciliation nationale (PCN) représentant la vieille oligarchie agro-exportatrice restait l'arbitre des majorités parlementaires, ses alliances passées l'ayant généralement associé à l'Arena. Malgré la présence de onze partis dans le scrutin et le retour à la paix civile depuis une décennie, le bipartisme et la polarisation politique issus de la guerre des années 1980 n'ont pas été entamés.

Les formations situées au centre restaient marquées par l'opportunisme des adhésions et la faiblesse de leurs programmes. L'Arena affrontait la campagne présidentielle avec la volonté de réinvestir le champ social délaissé au profit de la modernisation financière et de la transnationalisation d'une économie dollarisée depuis deux ans.

La stagnation du PIB par habitant, celle des exportations ainsi que la faiblesse de l'investissement privé ont montré les limites du modèle adopté, alors que la diminution des salaires réels et l'augmentation des prix à la consommation accroissaient la pauvreté.

À compter de septembre 2002, la grève du secteur public de la santé combinait ainsi les revendications salariales et le refus de la privatisation.

Si le FMLN semblait posséder de sérieux atouts pour la future élection, des facteurs tels que l'abstention (59 % en 2003), le choix du candidat et des alliances électorales avec les petites formations, ainsi que l'hostilité résolue du pôle conservateur et l'inquiétude officiellement affichée par les États-Unis face à une telle éventualité ne devaient pas être sous-estimés.. »

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