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El Salvador (1997-1998)

Publié le 23/09/2020

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« El Salvador (1997-1998) Le Salvador a vécu en 1997-1998 une année de transition.

Le parti au pouvoir, l'Alliance républicaine nationaliste (Arena) ayant perdu la majorité à l'Assemblée lors des élections législatives de mars 1997, le président Armando Calderón s'est trouvé affaibli.

L'Arena et le Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN), l'organisation de guérilla devenue la deuxième force politique du pays, se sont mis à préparer activement l'élection présidentielle de mars 1999.

L'Arena a désigné son candidat, dès mars 1998: Francisco Flores, un philosophe de 38 ans. Entrée en fonctions le 1er mai 1997, la nouvelle Assemblée infligea au président un camouflet dès le 29 mai, en rejetant le décret 900 qui prévoyait la privatisation de l'administration nationale de télécommunication (Antel).

Cela n'empêcha pas le gouvernement de poursuivre son programme de privatisation dès le début de l'année 1998, avec un certain succès.

La vente de quatre compagnies de distribution d'électricité a rapporté par exemple quelque 586 millions de dollars, soit près d'un tiers du budget de la nation.

Un certain nombre d'économistes se sont même inquiétés de cet afflux de capitaux, qui auraient pu relancer l'inflation et entraîner une appréciation de la monnaie nationale, et donc peser sur une balance commerciale déjà gravement déficitaire. La présidence de A.

Calderón a par ailleurs été ternie par des scandales financiers impliquant des proches de l'Arena et provoquant la ruine de milliers d'épargnants.

Les pouvoirs publics ont semblé tout aussi impuissants face à l'insécurité.

En septembre 1997, une enquête réalisée par l'Université centraméricaine a révélé que la capitale, San Salvador, était la ville la plus violente d'Amérique latine, avec plus de 20 % de sa population adulte victime d'agressions armées.

La violence délinquante semble alimentée par la très importante circulation d'armes dans le pays.

Elle résulte également d'une application incomplète des accords de paix, qui ont mis fin, en 1992, à douze ans de guerre civile.

Ainsi, la distribution de terres aux combattants démobilisés les a laissés endettés, leur donnant un motif de mécontentement et de manifestations. Toutefois, A.

Calderón a pu se prévaloir d'une certaine réussite sur le plan économique.

Avec une croissance de 3,7 % en 1997, le Salvador s'est situé dans la moyenne en Amérique centrale.

L'inflation est restée contrôlée à 1,9 %, l'un des taux les plus bas de tout le continent américain.. »

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