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El Salvador (1992-1993)

Publié le 23/09/2020

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« El Salvador (1992-1993) Les retards dans l'application du plan de paix devant mettre fin à la guerre civile sévissant au Salvador depuis la fin des années soixante-dix et signé le 16 janvier 1992 à Mexico ont suscité bien des inquiétudes en 1992.

Le désarmement complet de la guérilla, prévu pour le 31 octobre a été maintes fois repoussé.

Dès le 27 avril 1992, le Front Farabundo Martí pour la libération nationale (FMLN) annonçait avoir suspendu la démobilisation de ses 8000 hommes en réaction au vote d'une loi remettant en cause la dissolution des corps répressifs de l'armée. Le 18 mai, grâce à la médiation de l'ONU, garante des accords de paix, le FMLN et le gouvernement ont accepté de reprendre leurs efforts pour respecter le calendrier de pacification.

Le 30 juin, avec deux mois de retard, un premier contingent de 1600 combattants de la guérilla était enfin désarmé en présence des "observateurs des Nations unies pour le Salvador" (Onusal).

De son côté, le gouvernement a mis fin à l'existence de la Police fiscale et de la Garde nationale.

La plupart des combattants démobilisés devaient se voir offrir des terres à cultiver mais, dans un pays où plus de la moitié des paysans sont dépourvus de terres - ce qui fut le motif premier de la guerre civile - les difficultés n'ont pas tardé à apparaître.

Une nouvelle fois menacé, le plan de paix a été sauvé le 21 août, le gouvernement s'engageant à accélérer les réformes politiques et la distribution de terres.

Le 22 septembre, 1500 combattants du FMLN ont rendu leurs armes à l'Onusal.

En octobre, l'ONU a établi un nouveau calendrier repoussant au 15 décembre la date de la démobilisation complète de la guérilla, alors que l'épuration de l'armée prenait du retard.

Le 30 octobre, un troisième contingent de 1 860 combattants était désarmé. Il est alors apparu évident que la duperie du FMLN, qui masquait ses armes les plus sophistiquées et conservait ses meilleurs combattants, n'avait d'égale que la réticence des militaires à supprimer ses corps paramilitaires.

Le 24 novembre, la démobilisation des troupes du FMLN a, une nouvelle fois, été suspendue...

et reprise quelques jours plus tard.

Le 2 décembre, une destruction massive d'armes a été organisée.

Néanmoins, le rapport d'une commission chargée, dans le cadre du plan de paix, d'enquêter sur les violations des droits de l'homme commises par les militaires, a provoqué de nouvelles tensions, les noms du ministre de la Défense et d'une centaine d'officiers figurant parmi ceux des accusés. L'année 1993 a cependant commencé sous de meilleures auspices.

Le 10 janvier, le directeur de la police a été destitué, et le 6 février, l'armée a achevé le processus de démobilisation de ses bataillons anti-émeutes, faisant passer ses effectifs de 62 000 à 31 500 hommes.

L'Onusal a annoncé le 12 février que le FMLN avait, de son côté, achevé la destruction de ses armes conventionnelles, ne conservant que quelques missiles sol-air.

Enfin, le 12 mars, le ministre de la Défense a donné sa démission.

Un an après la signature des accords de paix, le bilan de la pacification apparaissait donc sans équivalent en Amérique latine.. »

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