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El Salvador (1990-1991)

Publié le 23/09/2020

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« El Salvador (1990-1991) Après dix années d'une guerre civile particulièrement meurtrière ayant atteint son apogée en novembre 1989, 1990 semblait devoir être l'année de la paix au Salvador.

Le nouveau climat international favorisait la reprise du dialogue entre le gouvernement et la guérilla du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN).

L'accord auquel parvenaient les deux parties le 4 avril 1990 faisait franchir une étape décisive au processus de paix, en le plaçant sous les auspices du secrétaire général de l'ONU et en lui fixant des règles précises.

Du 16 au 21 mai, une première réunion se tenait dont l'objectif était la mise au point d'un calendrier et d'un agenda pour les négociations devant aboutir à un cessez-le-feu rapide et à une réintégration des combattants de la guérilla à la vie civile.

Fidèle à son habitude, la guérilla assortit sa participation aux négociations de constantes offensives sur le terrain.

Ainsi, dès le mois de juin, elle reprit ses activités militaires, alors que du 19 au 26 juin avait lieu au Mexique le premier round de négociations.

Celui-ci tourna court, les deux parties ne pouvant s'entendre sur le thème de la réduction et de la restructuration des forces armées.

Il en fut de même lors des réunions suivantes - en juillet, en août et en septembre - qui eurent lieu au Costa Rica.

Seul un accord sur le respect des droits de l'homme fut signé, mais aucun progrès ne fut constaté en vue d'un cessez-le-feu. En novembre 1990, la guérilla lança une offensive "à caractère limité". L'utilisation pour la première fois par le FMLN de missiles sol-air donna une nouvelle dimension au conflit, interdisant d'envisager une quelconque solution militaire.

Impuissante, l'armée répliqua aux attaques en procédant à des massacres de paysans (21 janvier 1991) ou en s'en prenant à la presse (attentat contre un journal d'opposition, le 9 février 1991).

En février 1991, les négociations reprirent au Costa Rica, achoppant toujours sur le problème de la "démilitarisation" du pays. Les élections législatives qui eurent lieu le 10 mars 1991 ont cependant eu un effet bénéfique sur le processus de paix.

Ce scrutin a en effet été marqué par les progrès de la gauche, qui devint la troisième force politique du pays.

Le président, Alfredo Cristiani, pouvait certes se prévaloir d'avoir obtenu un prêt du FMI qui venait récompenser sa politique de libéralisation de l'économie, cela n'a pas empêché son parti - l'Alliance républicaine nationaliste (ARENA, ultra droite) - de perdre la majorité absolue qu'elle détenait au Parlement.

Critiqué pour son incapacité à faire reculer la misère, A.

Cristiani se trouvait condamné à réussir sur le front de la paix, et, au mois d'avril 1991, les négociations avec la guérilla ont repris au Mexique et ont abouti à un accord visant à limiter l'emprise de l'armée sur la police et la justice.

Le 20 mai, l'ONU créait une mission d'observateurs pour le Salvador (Onusal) chargée de la vérification des accords.

Un nouveau round de pourparlers était entamé le 25 mai à Caracas, qui achoppait sur la question du cessez-le-feu pour lequel le FMLN réclamait une "épuration" préalable de l'armée.. »

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