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Égypte.

Publié le 18/05/2020

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« Égypte. 1 PRÉSENTATION Égypte , en arabe Mişr , pays situé à la charnière de l’Afrique et de l’Asie, le plus peuplé du monde arabe.

Sa capitale est Le Caire. L’Égypte est ouverte sur la mer Méditerranée au nord et sur la mer Rouge à l’est.

Bordée à l’ouest par la Libye et au sud par le Soudan, l’Égypte s’étend à l’extrémitéorientale de l’Afrique du Nord et se prolonge sur le continent asiatique par le Sinaï.

Cette situation géographique détermine son appartenance au Proche-Orient. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie L’Égypte couvre une superficie de 997 739 km².

Moins de 10 p.

100 du territoire est habité et cultivé.

Il s’agit de la vallée et du delta du Nil, auxquels s’ajoutent les oasisoccidentales.

Le reste du pays est constitué de zones désertiques.

À l’ouest s’étend, sur les deux tiers du pays, le désert Libyque, prolongeant le Sahara.

Formé de plateauxde faible altitude et couvert de dunes de sable hautes de 300 à 400 m, il serait totalement inhospitalier s’il n’était creusé de dépressions dont la plus profonde — celle deKattara, au nord — se situe à 133 m au-dessous du niveau de la mer et couvre 18 000 km².

Les sources qui affleurent au fond de ces dépressions, et qu’alimente une nappesouterraine, ont permis la naissance d’oasis : du nord au sud se succèdent celles de Ouadi Natroum, du Fayoum, de Baharieh, de Farafreh, de Sioua, de Dakhleh et deKhargeh.

Sur la rive orientale du Nil, le désert Arabique repose sur un fragment de la plaque continentale africaine relevé en bordure de la mer Rouge et du golfe de Suezpar le jeu de la tectonique des plaques.

Il s’élève depuis la vallée du Nil jusqu’à une altitude de 610 m à l’est et se hérisse, le long de la côte de la mer Rouge, de picsabrupts et déchiquetés culminant à 2 000 m d’altitude.

À l’extrême sud, le long de la frontière avec le Soudan, le désert de Nubie est une vaste région de dunes et deplaines de sable.

Le Sinaï, encadré par les fossés tectoniques de Suez et d’Aqaba et rattaché au désert Arabique par l’isthme de Suez, est constitué, dans sa partieseptentrionale, d’une étendue sablonneuse, qui se prolonge par un plateau central (1 000 m).

La pointe de la péninsule est dominée par des montagnes rocailleuses (montSinaï) culminant à plus de 2 000 m (mont Moïse, 2 637 m et Jabal Katharina, 2 642 m). Le Nil, dont les crues régulières ont fertilisé les terres égyptiennes depuis des millénaires et permis le peuplement de cette région désertique, pénètre en Égypte par leSoudan et remonte vers le nord sur 1 280 km pour se jeter dans la Méditerranée.

Sur toute sa longueur, depuis la frontière sud jusqu’au Caire, il a creusé une étroite vallée,bordée de falaises.

Le lac Nasser, immense réservoir de retenue du haut barrage d’Assouan, s’étend au-delà de la première cataracte, sur quelque 480 km de long et 16 kmen son point le plus large.

Au sud de la ville d’Edfou, la vallée du Nil dépasse rarement 3 000 m de large.

D’Edfou en remontant vers Le Caire, sa largeur moyenne est de23 km, et les terres arables se situent essentiellement sur la rive occidentale.

Le fleuve se ramifie ensuite pour former un vaste delta (24 000 km 2), plaine en forme d’éventail, sur 250 km jusqu’à la côte méditerranéenne.

Le limon, déposé par le Nil de Rosette ( Rashid en arabe), le Nil de Damiette ( Dumyat en arabe) et les autres bras du fleuve, a fait de cette région, appelée Basse-Égypte, la plus fertile du pays.

Cependant, le barrage d’Assouan a réduit le débit du Nil, provoquant l’érosion des terrescôtières par les eaux salées de la Méditerranée et une salinisation des sols.

Quatre lacs d’eau saumâtre peu profonds bordent la côte du delta.

Un autre lac plus important, leBirket el-Keroun, est situé à l’intérieur des terres. Si l’Égypte possède 2 450 km de côtes, dont les deux tiers sur la mer Rouge, les échancrures pouvant abriter des ports se limitent à la côte du delta. 2.2 Climat À l’exception de la bordure littorale qui s’inscrit dans la zone climatique méditerranéenne, l’Égypte est soumise au climat tropical aride, caractérisé par une saison chaude,de mai jusqu’en septembre, et une saison fraîche, de novembre jusqu’en mars.

Dans la région côtière, les températures varient d’un maximum de 37,2 ° à un minimum de13,9 °.

Le contraste thermique entre le jour et la nuit est particulièrement marqué dans les régions désertiques (maximum diurne de 45,6 °, minimum nocturne de 5,6 ° ;l’hiver, la température diurne peut tomber à 0 °). La région la plus humide se trouve le long de la côte méditerranéenne, où les précipitations annuelles moyennes atteignent 200 mm.

Ce chiffre diminue rapidement vers lesud puisque Le Caire ne reçoit que 25 mm par an tandis que, dans certaines parties désertiques, il peut ne pleuvoir que tous les cinq ou dix ans. 2.3 Végétation et faune 2.3. 1 Végétation Dans le delta, la vallée du Nil et les oasis, le palmier-dattier est l’arbre le plus répandu.

Sycomores, tamariniers, acacias et caroubiers font également partie des espècesendémiques.

Le cyprès, l’orme, l’eucalyptus, le mimosa, ainsi que divers arbres fruitiers ont été introduits par l’homme.

Dans les régions arides, seuls les épineux résistentà l’absence de précipitations.

Le papyrus, autrefois très répandu sur les rives du Nil, se limite maintenant à l’extrême sud du pays. 2.3. 2 Faune La faune égyptienne est peu variée.

Gazelles, fennecs, hyènes et chacals peuplent les déserts.

Ânes sauvages, sangliers et mangoustes se rencontrent dans les montagnesqui bordent la mer Rouge.

Le crocodile et l’hippopotame, autrefois répandus dans toute la vallée du Nil, sont désormais cantonnés dans la haute vallée du Nil.

Le payscompte environ trois cents espèces d’oiseaux.

Une centaine d’espèces de poissons se pêchent dans le Nil et les lacs du delta. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie L’Égypte est le pays arabe le plus peuplé : en 2008, la population égyptienne était estimée à 81,7 millions d'habitants.

Elle s’accroît très rapidement, à raison de 1,2 milliond’habitants par an, soit un taux d’accroissement naturel de 1,70 p.

100.

99 p.

100 de la population est concentrée sur moins de 4 p.

100 de la superficie totale, soit unedensité dans les zones peuplées de 1 683 habitants au km 2 (densité globale de 82 habitants au km²).

En 2008, le taux de mortalité infantile s’élevait à 28 p.

1 000 ; l’espérance de vie à la naissance était de 71,8 ans. La formation du peuple égyptien remonte à l’époque gerzéenne (3500 av.

J.-C.), lorsque des populations de souche chamito-sémitique se sont établies dans le pays.

Lapopulation actuelle est issue de ce fonds ancien et des apports liés aux invasions qui ont marqué l’histoire de l’Égypte : Libyens, Grecs, Romains, mais surtout Arabes, quiont conquis la région au VIIe siècle apr.

J.-C.

La population égyptienne est alors presque totalement arabisée.

Seule demeure aujourd’hui une minorité nubienne, habitant depuis des millénaires les villages du sud de l’Égypte et du nord du Soudan.

Mais la mise en eau du lac Nasser a détruit beaucoup de ces villages. 3.2 Divisions administratives et villes principales En 2005, 42 p.

100 des Égyptiens étaient citadins.

La population du Caire était de 10,8 millions d'habitants en 2003.

La capitale égyptienne a, dans sa croissance, absorbé la. »

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