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ÉDOUARD DALADIER(1884-1970) - BIOGRAPHIE

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 ÉDOUARD DALADIER (1884-1970) On l'avait surnommé le «taureau de Vaucluse».

Né le 18 juin 1884 à Carpentras d'un père boulanger, il devint professeur agrégé d'histoire et aurait continué sa carrière universitaire sans sa rencontre avec Edouard Herriot, qui l'entraîna dans la vie politique.

En 1919, après quatre années de guerre au front, il est élu député de Vaucluse.

En 1924, il entre au gou­ vernement comme ministre des Colonies.

On lui reconnaît une vive intel­ ligence, une rigoureuse honnêteté ; il est plus homme de réflexion que d'action.

Pourtant, par un curieux destin, il sera à la tête du pays aux heu­ res dramatiques de son histoire.

Il devient président du Conseille 31 jan­ vier 1933, le lendemain du jour où Hitler a été nommé chancelier d'Alle­ magne.

Renversé par la Chambre, le 23 octobre, il est rappelé le 30janvier 1934 alors que Chautemps a capitulé devant J'émeute.

Le 6 février, la po­ lice ouvre le feu place de la Concorde et Daladier, qualifié de «fusilleur>> par l'extrême droite et l'extrême gauche, doit se retirer.

En janvier 1936, il remplace Herriot comme président du parti radical socialiste, qu'il engage dans le Front populaire.

Du 6juin 1936 au 22juin 1937, il participe au gou­ vernement de Léon Blum comme vice-président du Conseil ; le Il avril 1938, il est de nouveau au pouvoir, alors que les nuages s'amoncellent.

Après avoir absorbé l'Autriche, le lW Reich exige la cession du terri­ toire des Sudètes.

La France rappelle plusieurs classes, puis, en accord avec 1 'Angleterre, cède devant le chantage à la guerre de Hitler.

Le 29 sep­ tembre 1938, Daladier signe les accords de Munich, qui lui seront repro­ chés par les partisans de la fermeté.

Onze mois plus tard Hitler attaque la Pologne et, Je 3 septembre 1939, la France et l'Angleterre déclarent la guerre au Reich.

Daladier se heurte à l'hostilité du parti communiste, qu'il dissout Je 26 septembre, puis à celle des parlementaires qui, derrière Paul Reynaud, l'accusent de mener trop mollement la guerre.

Il est renversé le 20 mars 1940, mais reste membre du gouvernement jusqu'au 16 mai.

Le 8 septembre 1940, il est emprisonné par le gouvernement de Vichy et tra­ duit, en 1942, devant la cour de Riom, avec Blum, Gamelin, Guy La Chambre et Jacomet pour leur responsabilité dans la déclaration de la guerre et l'impréparation militaire.

Daladier, qui fut, à dix reprises, minis­ tre de la Guerre, met en cause l'état-majoret le maréchal Pétain lui-même.

Malgré la «suspension>> du procès, il reste détenu avant d'être remis aux Allemands qui, en 1943, l'internent au Château d'Itter.

Libéré par les Américains, il est élu à l'Assemblée nationale en juin 1946, toujours fidèle au radical socialisme, manifestant son opposition à la politique suivie en Indochine, puis à la C.E.D.

Il meurt à Paris le 10 octobre 1970. 2 / 2. »

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