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Ecrit du Baccalauréat Méthodologie du commentaire composé

Publié le 02/03/2025

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« Ecrit du Baccalauréat Méthodologie du commentaire composé: Qu’est-ce qu’un commentaire composé? Le commentaire composé c’est essayer d’analyser un texte et d’en faire surgir les idées principales.

Il faut toujours se dire que si l’examinateur a donné ce texte et pas un autre, c’est pour une raison.

C’est parce que le texte contient des éléments relatifs à l’un des parcours que vous avez vu en classe. L’examinateur ne donnera pas un texte sur lequel il n’y aura rien à dire.

Comme la méthode est toujours la même (et qu’elle garantie la moyenne), on veut savoir à quel point vous avez révisé et à quel point vous vous êtes entraînés.

C’est pour ça qu’on vous donne un texte « riche » (avec tout un tas de choses à dire dessus).

Pendant l’examen, le regard du candidat doit aller du texte, à la copie, du texte, à la copie, etc. Les réponses sont toujours dans le texte. Quand je pense ne plus rien avoir à dire sur le texte, je regarde à nouveau le texte pour chercher plus d’éléments. D’où deux premiers conseils: Si ce n’est pas fait, numéroter les lignes Lire au moins 5 fois le texte avant de commencer l’analyse Une fois que c’est fait, on prend feuille de brouillon et on note les remarques sur le texte à ligne par ligne. Trois choses à regarder en premier: 1.

Les temps: quels sont-ils, et surtout, quand changent-ils? Par exemple, passer de l’imparfait au passé simple produit un bouleversement dans un texte.

Le passé simple crée une rupture, cette rupture, il faut l’analyser.

Pour ça, j’étudie mes ches sur les Page 1 sur 6 fi fi mes chesdefrancais.com temps, et leurs valeurs.

Régulièrement s’entraîner à repérer les temps et leurs valeurs dans un texte s’avèrera très utile. 2.

Les pronoms: quels sont-ils? Pourquoi sont-ils là? Est-ce un texte à la première personne? Quels pronoms sont indé nis (exemple: « on », « il »)? Trouver un pronom c’est comprendre la situation d’énonciation, c’est-à-dire, qui parle.

Exemple: un texte à la première personne sera forcément un texte qui va développer les sentiments de l’auteur, qui plongera dans son intime.

Les marques du “Je” sont surtout dans la poésie lyrique (donc on aura peut-être une sous partie de commentaire sur le lyrisme, par exemple). 3.

La ponctuation, et le rythme: un texte rempli de virgules montre l’explication, le développement (comme par exemple dans les compliments de Thomas Diafoirus dans le Malade Imaginaire Acte II, 5). Exemple d’argument à rédiger dans une sous-partie: La présence des virgules dans cette réplique de Thomas Diafoirus montre l’hésitation du personnage.

On peut le voir à la ligne X: « un ouvrage de votre volonté; et, d’autant plus que… ».

En e et, Thomas a besoin de reprendre son sou e pour parler, et en même temps il ne veut pas perdre l’attention d’Argan.

Les nombreux points-virgules dans ce même extrait montrent que le jeune homme s’exprime comme il le ferait dans une lettre, à l’écrit. NB: il existe des façons d’introduire les citations un peu plus élégantes, comme par exemple quand elles s’insèrent dans le texte de manière « naturelle ». A l’inverse, l’absence de ponctuation veut aussi beaucoup dire.

Par exemple, dans Juste la n du Monde, l’absence de ponctuation souhaite imiter le ot de pensées de Louis, le personnage principal. Bilan: en premier dans un texte, je regarde les temps, les pronoms et la ponctuation. Une fois que cet examen est fait, je peux regarder un peu plus en détail ce que le texte propose comme « procédés littéraires ».

Les procédés littéraires, ce sont généralement les gures de style.

Pour ça il faut connaître sa che sur les gures de style par coeur. fl ffl fi fi Page 2 sur 6 fi ff fi fi fi mes chesdefrancais.com A propos des gures de style: Les apprendre c’est bien, savoir les reconnaître, encore mieux, mais dire ce qu’elles apportent au texte, pourquoi elles sont là: c’est ça qu’on demande.

Une gure de style, même précisément relevée, si elle n’est pas expliquée, ne sert à rien dans la copie. Une gure de style c’est un argument pour une sous partie.

C’est ce qui me sert de prouver que mon plan est valide, que ce je dis c’est vrai parce que j’ai trouvé cette gure de style qui le prouve. NB: C’est pour ça que les gures de style sont « logiques ».

Il n’y aura pas de gure de style d’atténuation (litote, euphémisme etc.) dans un passage qui exagère, par exemple dans Le Malade imaginaire.

A l’inverse, pas de gure de style provoquant des images (sauf l’allégorie) dans un texte réaliste.

Le réalisme se moque des images, il veut décrire la réalité telle qu’elle est. Une fois que tout est noté sur le brouillon, je me munis de mes surligneurs, et je classe tout ce que je viens de trouver.

Je classe ce que j’ai relevé en deux grandes idées.

Ces deux grandes idées, je les classe à nouveau en deux grandes idées.

Ce seront mes deux parties et mes deux sous parties (trois si j’en ai trois, mais déjà deux sous parties, c’est su sant). Ensuite, je recopie tout dans l’ordre dans mon brouillon en faisant attention à ne rien oublier, et je me mets à bâtir le plan.

Le plan, ce n’est rien que les grands thèmes du texte. Une fois que j’ai le plan, je cherche la problématique.

La problématique, c’est la question que pose le texte, c’est le plan reformulé sous forme de question. Exemple 1: A.

Le désespoir du poète B.

La femme idéale Problématique: Comment l’auteur montre t-il l’angoisse du poète tout en décrivant une.... »

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