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« Du Souverain ou de la République », Les Caractères (1688), La Bruyère

Publié le 15/05/2020

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« Demande d'échange de corrigé de Brunelle Florian ( [email protected] ). \Sujet déposé : « Du Souverain ou de la République », Les Caractères (1688), La Bruyère La Bruyère est l'un des plus grands moralistes du XVIIe siècle.

Il n'a jamais été courtisan, ce qui lui permet d'avoir unregard plus critique.

La Bruyère s'attaque à une ½uvre majeure lorsqu'il rédige Les Caractères, ½uvre qui estd'ailleurs inspirée de l'auteur grec Théophraste.

Dans le chapitre « Du Souverain ou de la République », l'auteurs'interroge sur le pouvoir et ses abus. Comment l'auteur met-il en place la dénonciation du pouvoir/la critique ?Qu'est-ce qui fait la force argumentative de ce texte ? I - UN DÉCOR IDYLLIQUEII - LA DÉNONCIATION DES ABUS UN DÉCOR IDYLLIQUE Le premier paragraphe est consacré à la mise en place d'un décor idyllique, c'est ce que l'on appelle une scène depastorale ou prédomine le champ lexical de la nature, ligne 1 « colline », ligne 2 « le thym et le serpolet » et « prairie», ligne 3 « herbe », ligne 5 « pâturage ».

Il y a également la référence au pasteur qui guide ses brebis.

La Bruyèreva susciter la visualisation de la scène par l'intermédiaire de l'hypotypose, d'ou la subordonnée circonstancielle detemps à la ligne 1 « Quand vous voyez quelquefois ».

Il a recours à une phrase longue qui suggère une sensation detranquillité avec l'adverbe « tranquillement » ligne 2, et le vocabulaire mélioratif à la ligne 1 « beau », « tendre » et« soigneux » ligne 3, « attentif » ligne 4.

On peut parler d'harmonie.

Cela favorise l'éloge du berger, on peut parlerde registre épidictique, lignes 3 & 4 « le berger, soigneux et attentif ».

Le rôle du berger est mis en valeur par neufoccurrences (reprises) du pronom impersonnel « il », « il les suit » et « il les conduit » ligne 4, « il les nourrit, il lesdéfend » ligne 6...

Pour désigner le berger La Bruyère n'utilise que des verbes d'action.

On peut parler d'une mise envaleur du personnage qui apparaît complètement dévoué à son troupeau.

La Bruyère fait l'éloge de la constance etdu travail du berger par l'intermédiaire d'une allégorie (personnification d'une abstraction) à la ligne 6 « l'aurore letrouve déjà en pleine campagne ».

L'admiration est renforcée par une énumération d'exclamations : « quels soins !quelle vigilance ! » ligne 7.

On peut parler d'hyperboles et de gradation puisque l'on passe d'une syllabe à troissyllabes.

Cependant le dernier terme « quelle servitude ! » ligne 8, marque un constat négatif et l'arrêt de l'éloge.On peut même ressentir une certaine ironie de la part de La Bruyère. LA DÉNONCIATION DES ABUS L'auteur sollicite le lecteur par l'emploi de deux questions oratoires aux lignes 9 & 10 : « Quelle condition vous paraîtla plus délicieuse et la plus libre, ou du berger ou des brebis ? le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pourle troupeau ? ».

Il rend le lecteur acteur de la démonstration, ce qui dynamise le texte et en fait sa forceargumentative.

Il va utiliser un chiasme à la ligne 10 pour ramener le lecteur à délibérer : « le troupeau est-il faitpour le berger, ou le berger pour le troupeau ? ».

L'argumentation est renforcée par une assertion de la part de LaBruyère aux lignes 10 & 11, « Image naïve des peuples et du prince qui les gouverne, s'il est bon prince.

».

Il émetdes doutes face à cette situation, la critique est confirmée dans les dernières lignes avec l'analogie entre le pouvoiret le berger.

Il y a une dénonciation de la richesse avec le luxe et le faste, le champ lexical prédominant de cesdeux dernières lignes et celui de l'argent (le mot « or » est répété cinq fois).

C'est une dénonciation des privilègesaccentuée par une question rhétorique à la ligne 14 « Que sert tant d'or à son troupeau ou contre les loups ? ».C'est une critique contre la politique royale et contre les guerres qui ruinent le pays, les loups étant une métaphorede l'ennemi. CONCLUSION C'est un texte très fort car c'est une remise en question du pouvoir royal.

Cela paraît plus fort que les fables de LaFontaine parce que plus direct et avec moins de sous-entendus. \Sujet désiré en échange : La rationalité scientifique est-elle nécessairement raisonnable ?. »

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