Dans quelle mesure peut-on considérer que ces trois récits illustrent les pouvoirs de la littérature ?
Publié le 23/05/2020
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Français
DISSERTATION
Sujet: « Dans quelle mesure peut-on considérer que ces trois récits illustrent les pouvoirs de la
littérature ? »
[Introduction générale]
Les trois récits étudiés sont écrits par Alphonse Daudet.
« Le phare des Sanguinaires » a été publié
en août 1869, « L'agonie de la Sémillante » en octobre 1866 et « Les douaniers » en février 1873.
Ce sont des textes écrits sur sept ans.
Malgré cette dispersion chronologique objective, ils
s'organisent et donnent une impression d'unité.
Cette unité ne serait pas un indice des pouvoirs de
la littérature? Ce serait l'occasion d'analyser les pouvoirs de la littérature dans ces trois contes.
Tout bien considéré, on peut évaluer ces pouvoirs dans deux perspectives : le pouvoir de
témoigner et le pouvoir d'imaginer.
En effet, la littérature ne comprends pas le réel mais emprunte
au réel.
I/ Témoigner
[Introduction partielle]
Témoigner signifie servir de témoin et/ou porter témoignage.
Daudet témoigne dans ces récits car
ils ont été inspirés par ses expériences réelles.
Il décrit le paysage et l'environnement
méditerranéen telle qu'il la vu et la ressentit.
Son récit « Les douaniers » est un reportage social car
i l se dit, par opposition à la politique, des conditions qui, laissant en dehors la forme des
gouvernements, se rapportent au développement intellectuel, moral et matériel des masses
populaires.
( Source: Le Littré)
A/Un air de reportage plus ou moins social
« Les douaniers » est une représentation littéraire des difficultés subies par les classes inférieures
au XIXème siècle.
Daudet s'inspire de ses souvenirs d'un voyage réellement effectué sur un bateau
de douaniers corses.
Les conditions dangereuses de travail et de vie sont citées nombreuses fois dans le récit.
Tout
d'abord, l' Emilie sur lequel le voyage se réalise était un bateau de petite dimension, sans doute en
mauvais état à cause des nombreux voyages qu'il a réalisé.
Daudet le décrit comme « une vieille
embarcation de la douane ».
De plus, les douaniers ne pouvaient se protéger du froid (« du vent, des lames, de la pluie ») car le
bateau était équipé seulement d'un « rouf goudronné », un petit réduit en forme de cabane dans
l'arrière d'un petit bâtiment.
Malgré ses conditions atroces, jamais ils ne témoignèrent d'un
sentiment de chagrin.
Daudet raconte ainsi dans quelques mots toute la vie d'un douanier.
«Pour se nourrir, ils n'ont guère que du pain moisi et des oignons sauvages.
Jamais de vin, jamais
de viande, parce que la viande et le vin coûtent cher et qu'ils ne gagnent que cinq-cents francs par
an »
Il décrit les aspects économiques et sociales dans une seule phrase et dénonce les inégalités entre
les douaniers et les parisiens.
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