Dissertation, violence au theatre
Publié le 23/05/2020
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Dissertation
Dans la vie courante et au théâtre, il existe trois types de violence : la violence verbale, la
violence physique, et la violence morale.
On la retrouve aussi en peinture ou même en poésie.
Mais
elle se représente au théâtre par des gestes ou des mots.
Cette représentation sert à expliquer des
situations, souvent des actions, montrant au public les actes à faire ou ne pas faire sous peine d’être
sanctionné.
On peut donc se demander si la représentation de la violence peut provoquer une
certaine fascination chez le spectateur.
En d’autres termes, la violence peut-elle susciter l’intérêt du
public.
Le mot « fascination » désigne une attirance, c’est ironique au sujet, car la violence pourrait
nous laisser penser qu’elle répugne.
Cependant dans le théâtre, la violence est utile, elle est sûre de
permettre d’accrocher le spectateur à l’histoire.
Alors, Pourquoi les spectateurs sont-ils attirés par la
représentation de la violence ? Dans un premier temps nous verrons que la représentation de la
violence fascine par les émotions qu’elle provoque et dans un second temps, qu’à des fins plus
profondes, la représentation de celle-ci instruit.
Tout d’abord, la représentation de la violence crée des réactions choquantes.
En effet, on dit
qu’une image vaut plus que milles mots, car elle est explicite.
L’image peut provoquer des réactions
fortes et variés, telles que la peur ou la jubilation...
Quelques scènes et anecdotes rendent compte de
l’ effet repoussant de la violence d’un spectacle .
Ainsi par exemple, le dramaturge Shakespeare du
XVIème, écrit Roméo et Juliette et lors de ses représentations, les scènes de violences bouleversent
les spectateurs… Et même encore aujourd’hui le public se voit touché.
On serait tenté de dire que la
restriction de violence aurait affaiblit le coté attachant des personnages.
Ensuite, la représentation de la violence au théâtre provoque des émotions de peur,
d’horreur… En effet, on retrouve ces sensations lorsque les spectateurs voient les décors mis en
place, comme par exemple la couleur rouge dominante ou encore des têtes de morts.
Encore une
fois, dans Roméo et Juliette lors de la scène finale qui se déroule dans un cimetière, le spectateur va
ressentir un sentiment angoissant.
On pourrait penser que l’ajout d’un lieu ou d’un décor plus coloré
et moins sinistre nuirait à l’ambiance angoissante de la pièce.
En dernier lieu, le plaisir que peut provoquer la violence sur scène peut s’inverser : au lieu de
jouir de la souffrance d’autrui, le spectateur souffre avec lui.
Ainsi Corneille dramaturge du XVIIème,
dans sa pièce Cinna , nous fait ressentir cette souffrance à travers Cinna qui se voit devoir tuer le roi
Auguste par amour.
De plus, le public peut admirer la violence, soit la monstruosité des héros du mal,
soit au contraire pour le courage ou la résistance de celui qui souffre.
Ainsi par exemple dans la très
célèbre saga StarWars , le public se voit fasciné par le seigneur noir Dark Vador pour son charisme et
sa monstruosité.
On peut dire que l’annulation d’un personnage violent verrait complètement changé
le sens de l’histoire.
La représentation de la violence au théâtre peut provoquer certaines émotions.
Le spectateur
se verra touché par ce qu’il voit et donc à travers cela, les dramaturges peuvent donc y introduire ce
qu’ils veulent et donc instruire le public….
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