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Dissertation : "Quelles sont les marques du lyrisme dans Les Contemplations de Victor Hugo ?"

Publié le 07/04/2024

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« Victor Hugo est un des plus grand écrivain et poète du XIXe siècle.

Il incarne a la fois un certain réalisme notamment avec le roman Les misérables mais surtout il est l’une des figures principales du mouvement romantique et plus particulièrement de la poésie romantique.

Le recueil Les Contemplations en est un bon exemple, organisé en quatres livres, Hugo y dévoile dans chacun d’eux un sentiment relatif à une période sa vie notamment dans le livre IV Pauca meae où il évoque la mort de sa fille, Léopoldine.

En dévoilant ce recueil, il prouve encore une fois sa maîtrise quasi parfaite de la poésie lyrique.

Sachant que ce recueil est lyrique, nous allons nous demander quelles sont les caractéristiques qui rende ce recueil tant lyrique.

Pour y répondre nous commencerons par montrer l’expression d’une subjectivité pour ensuite évoquer des thèmes lyriques et enfin dévoiler l’écriture lyrique. Nous allons donc commencer par montrer l’expression d’une subjectivité, pour cela nous évoquerons l’obsession du je pour ensuite continuer sur une voix unique, mais non solitaire et enfin finir sur une voix qui devient celle des autres. Le principe même du lyrisme est l’exposition de ses sentiments donc pour atteindre cet objectif, le passage par le je est indispensable.

Les Contemplations sont inscrites dans le parcours « Mémoires d’une âme », elles sont l’expression constantes de sentiments et d’émotions qui navigue de l’homme heureux a l’homme désespéré en passant par le rêveur. Le livre IV, Pauca meae, est dominé par la tristesse et le deuil de Hugo après la noyade de sa fille Léopoldine.

Un poème marquant de ce livre est le cinquième, « Oh ! Je fus comme fou », Hugo y exprime l’atrocité qu’est la perte de sa fille, une suite de je s’offre a nous : « Je fus comme fou» ; « Je pleurai » ; « Je voulais me briser le front sur le pavé ».

Ainsi il y exprime une multitude de sentiments a travers un je très puissant. Le danger de ne traiter uniquement que de poésie lyrique pourrait potentiellement être de se renfermer dans une écriture solitaire or la force de Hugo et d’arriver a se détacher de ce côté solitaire car même si sa voix est unique tout au long du recueil elle n’est pas du tout solitaire est fait appel à de nombreuses personnes, ses détracteurs, la nature, son gendre, sa fille ; elle les invective.

Le poème vingt-quatre du livre III, Aux Arbres, est, par exemple, un appel a la nature.

On comprend vite que Hugo s’adresse ici aux arbres avec l’utilisation de la deuxième personne du singulier : « Vous connaissez mon âme » ; « Vous me connaissez, vous».

Le poème quinze du livre IV, demain dès l’aube, lui est une adresse a sa fille Léopoldine décédée 1 an auparavant, il y dialogue avec elle en alternant première et deuxième personne du singulier : «je sais que tu m’attends.» .

Ainsi le lyrisme de Hugo n’est pas un monologue, au contraire c’est un dialogue avec autrui, une vaste conversation avec le monde. Les Contemplations sont certes traversée par une seul et unique voix, celle de Hugo mais cette dernière n’est pas seulement la sienne, elle peut aussi s’identifier aux autres, ceux qui ont ressentis ou qui ressentent les mêmes émotions que Hugo.

En partageant ses propres sentiments, il partage également ceux des autres.

Quia pulvis es, le poème cinq du livre III est une interrogation sur la vie et il l’exprime comme si elle était universelle : «Sur toutes les têtes des hommes» ; «C’est nous qui sommes vivants».

Outre l’omniprésence du je Hugo exprime des sensations et sentiments universelle avec le nous et le on. Hugo, a travers son recueil nous fait parvenir une multitude de sentiments qui évolue, qui change en avançant dan son recueil.

Ces sentiments sont très personnels car cela montre ses différents préoccupations ( politique, philosophique…).

Nous allons donc analyser certain poème qui font ressortir ces thèmes lyriques. A travers « La nature », Hugo personnifie un arbre.

Ainsi ils discuteront sur le sort de celui-ci, sur ce que l’Homme fera de lui : « De la maison de l’Homme être le pilier ? Et l’arbre répond : « Frappe ».

A travers cette première partie, l’arbre apparaît comme une personne aillant soif d’aventure avec : « le navire est pour moi, dans l’immense mystère » et cela redonne de l’intonation au : « Oui, frappe » en fin de phrase.

Cependant, se dialogue va venir prendre.... »

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