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dissertation d'hggsp: exploiter, preserver et proteger l'environnement: un enjeu planétaire

Publié le 03/05/2024

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« Sujet: exploiter, preserver et proteger l'environnement: un enjeu planétaire “L’homme se doit d’etre le gardien de la nature, non son propriétaire” dit Philipe St Marx, pionnier francais de l’ecologie humaniste militante.

Cette citation permet de rappeler l’importance de la préservation et de la protection de l'environnement à l’échelle planétaire. Dans un contexte où l'humanité prospère grâce à l’exploitation de ressources naturelles, l’environnement est un élément essentiel à la survie de celles- ci.

Toutefois, au fil des décennies l’exploitation non durable des ressources naturelles, la dégradation de la biodiversité et les changements climatiques ont placé la planète face à une crise environnementale sans précédent.

Face à cette réalité il devient impératif de concilier l’exploitation des ressources avec leur préservation et protection faisant ainsi de ces trois actions un enjeu majeur à l'échelle planétaire.

C’est pour cela que nous nous demanderons de quelle façon l’action environnementale collective tente d’assurer une utilisation durable des ressources naturelles tout en préservant l’environnement ? Pour y répondre nous verrons d’abord les différentes formes d'exploitation de l’environnement et leurs conséquences sur les écosystèmes puis nous étudierons les mesures de préservation et de protection de l’environnement mises en place.

Enfin nous aborderons les stratégies de protection de l'environnement et les défis qui s’y opposent . L'exploitation des ressources naturelles fait référence à l'utilisation des ressources présentes dans l'environnement dans le but d’en tirer pleinement profit.

Ces ressources comprennent les minéraux, les combustibles fossiles, l'eau, la faune ou encore la flore. Le facteur d’exploitation principal correspond aux besoins des humains. Les humains exploitent les ressources naturelles depuis des millénaires pour subvenir à leurs besoins: alimentaires à travers l’agriculture et l’élevage, énergetiques avec l’extraction minière principalement ou encore de construction avec l’exploitation forestière.

Plusieurs facteurs peuvent pousser à l’accroissement de l’exploitation des ressources naturelles.

On retrouve principalement la croissance démographique : depuis 1945 la population mondiale est passée de 2.5 à 7.7 milliards d’humains, soit 3 fois plus en 70 ans.

On retrouve aussi l'évolution des modes de production en fonction des progrès technologiques : aujourd’hui les modeles de production reposent sur un modèle d'intensification de la production mais aussi sur l’essor de nouveaux secteurs d’activités tels que le nucléaire ou l’informatique.

Ces modèles de production intensifs sont favorisés par la mondialisation mais aussi par la societe de consommation de masse diffusée dans le monde entier.

Toutefois, ces modes de production et de vie intensifs ont conduit à une surexploitation des ressources menacant ainsi l’equilibre ecologique. La surexploitation correspond au stade où un prélèvement de ressources naturelles, difficilement ou coûteusement renouvelables, dépasse le stade du renouvellement de celles- ci. Cela se traduit par une diminution des stocks de ressources, une dégradation des écosystèmes et une diminution de la biodiversité .

La surexploitation peut prendre différentes formes selon le type de ressource concernée.

Dans le cas des forêts par exemple, la surexploitation se produit lorsque les arbres sont abattus à un rythme plus rapide que leurs croissance entraînant une perte d’habitats pour la faune ou encore la réduction de services écosystémiques tels que la régulation du climat et la purification de l’air.

De plus la surexploitation peut entraîner des atteintes multiples à l’environnement tel que la Pollution des sols et de l'eau avec les activités minières par exemple.

Elles peuvent entraîner la contamination des sols et des cours d'eau environnants par des produits chimiques toxiques tels que les métaux lourds, les acides et les sédiments.

Cette pollution peut avoir des effets dévastateurs sur la flore et la faune locales, ainsi que sur les communautés humaines qui dépendent de ces ressources pour leur approvisionnement en eau et en nourriture.

C’est pourquoi il est impératif de promouvoir une gestion responsable des ressources et de favoriser des pratiques durables d'utilisation des ressources naturelles. Au XIXème siècle, la Révolution industrielle est le moment d’une prise de conscience des effets du développement des activités économiques sur l’air, l’eau et la santé publique. Les anglo-saxons sont alors précurseurs d’une pensée environnementaliste qui « patrimonialise » les paysages naturels et est souvent liée à des expériences spirituelles ou littéraires.

On peut citer les travaux de John Muir, écrivain américain qui fut l'un des premiers naturalistes modernes, militant de la protection de la nature.

Ce n’est toutefois qu’au tournant des années 1970 que la protection de l’environnement est énoncé comme priorité internationale lors de la conference des nations unies de 1972 à stockholm.

Apres que les Etats aient été alertés par les chercheurs sur la dégradation des conditions environnementales, les premières inquiétudes sur le réchauffement climatique s’expriment à travers une multiplication des conferences sur le climat En 1988 est créé le GIEC: groupe d’experts inter-gouvernementaux du climat.

Regroupant des chercheurs de 199 pays, le GIEC a pour but l’étude de l'évolution climatique et la publication d’un rapport tous les 5 ans.

En 1995 sont créées les COP (conference of the parties) ayant pour objectif la prise de décision multilatérale concernant le changement climatique.

C’est en 1997 lors de la COP3 qu’est prise la toute première décision sur la question climatique et la limitation des GES.... »

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