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dissertation au sujet du Bonheur

Publié le 13/02/2022

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« Etymologiquement, on constate que le mot bonheur vient de heur qui désigne la chance, ainsi le bonheur c’est la bonne chance, alors être heureux serait une chance.

Selon le dictionnaire Larousse, le bonheur est un état de complète satisfaction.

Et si l’on demande à la doxa ce qu’est le bonheur, elle va nous répondre que c’est l'assouvissement intégral des besoins et des désirs.

Ce bonheur est pourtant impossible, tout choix de projet de vie implique que l’on privilégie certains choix aux détriments d’autres.

De plus, il ne faut pas confondre bonheur et plaisir, en effet il y a d’abord une différence de durée, le bonheur est une satisfaction durable, la fin de l'alternance entre plaisir et douleur.

Le plaisir est plus un sentiment que l’on éprouve dans l'instant, qui correspond à la satisfaction d’un manque.

Néanmoins, le bonheur représente un idéal, c'est-à-dire qu’il faut faire une distinction entre le réel et l’idéal.

En effet, l’idéal est contraire au réel et donc le bonheur serait alors qu’une création de l’esprit. Le bonheur est-il un idéal impossible ? Nous étudierons en premier lieu la position selon laquelle le bonheur serait un idéal impossible car imaginaire, puis en deuxième lieu nous montrerons que l’on peut se rapprocher du bonheur en suivant certaines méthodes, et, enfin, en troisième lieu il convient de se questionner sur l’utilité même du bonheur. L’homme cherche sans cesse à satisfaire ses envies et besoins.

"Tous les hommes désirent d’être heureux.

Cela est sans exception", dit Pascal dans les Pensées.

Malgré tout, on obtient pas tout ce que l’on voudrait.

Et c’est ce manque qui crée de la souffrance chez l’homme.

Il est constamment soumis à ses désirs, ce qui le pousse à céder au mal, comme à l’un des septs péchés capitaux : l’avarice, la gourmandise, la luxure, la colère, la jalousie, la paresse et l’orgueil.

Pour Schopenhauer, le manque est le socle du désir parce que le fait de vouloir est toujours engendré par le manque.

Une fois qu’on a mis la main sur ce que l’on désire, nous ne sommes pas dans le bonheur mais dans l’ennui.

Schopenhauer dit que “La vie est un pendule qui oscille entre souffrance et ennui”.

Alors si l’on ne veut plus être dans le désespoir, il faudrait relancer la mécanique du désir.

Alors le bonheur, ce n’est pas d’accomplir tous ses désirs, mais de ne plus en posséder, puisque c’est eux qui causeraient notre souffrance.

Alors l’homme demeure insatisfait puisqu’il ne peut comprendre et appliquer cela.

On peut dire de l’Homme qu’il est un être servile esclave de ses désirs.

De plus, chacun porte un regard différent sur le bonheur.

Chacun se l’imagine d’une manière différente, il relève ainsi de l’ordre de l’idéalisation.

Par conséquent, le bonheur ne peut pas être universalisé.

Le bonheur est un concept abstrait qui demeure seulement dans l’esprit humain, et il appartient au domaine du destin, puisque nous avons vu qu’il est du domaine de la chance, de l’imprévu.

Cela signifie que chercher le bonheur ne mènerait à rien.

Pour le philosophe allemand Kant, le bonheur est un “idéal de l’imagination”.

Par conséquent, s’il est présent que dans notre l’imagination, il devient donc impossible à atteindre, et donc il n’existe pas.

Le bonheur est alors qu’une satisfaction complète ne pouvant être réaliste.

Comme le bonheur est une idée, chaque personne le perçoit alors différemment.

De plus, selon lui, le bonheur est “la satisfaction de toutes nos inclinations tant en extension, autant qu’en intensité” , c’est à dire que le bonheur est un plaisir perpétuel et comblé, avec tous les désirs et besoins satisfaits.

Sa définition du bonheur se rapproche alors de celle de Pascal ou encore celle d’Aristote.

L’homme cherche inconditionnellement à satisfaire ses besoins, or la morale du devoir conduit dans son opposition directe à la morale du bonheur, à repousser l’idée de vie heureuse.

Mais aucun homme ne peut jamais exprimer parfaitement ce dont il désire.

Il est également incapable de déterminer avec une entière certitude ce qui le rendrait véritablement heureux. Selon Kant, un homme ne peut posséder l’omniscience et ne peut par conséquent pas connaître ses désirs dans leur intégralité, qui ne se satisferont pas à termes.

L’homme est déterminé par des motifs empiriques, qui ne peuvent être universalisés.

Pour lui une fin n’est pas bonne si elle n’est pas universelle, si elle ne concerne pas tout l’humanité.

Le bonheur ne doit pas être perçu comme une récompense, on ne cherche pas le bonheur dans la vertu.

Il dit “La vertue nous apprend à devenir digne du bonheur”. Alors, l’accès au bonheur serait possible, si l’on ne le recherche pas pour lui-même.

Nous avons vu. »

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