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Discours des misères de ce temps de Pierre de Ronsard (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« L'éloquence guerrière des Discours des misères de ce temps fera école : parmi d'autres, Agrippa d'Aubigné dans LesTragiques, Victor Hugo dans Les Châtiments s'en inspireront.

Ronsard ne se laissera emporter par l'intolérancequ'une seule autre fois : en 1569, lorsqu'il fêtera les victoires catholiques de Jarnac et de Montcontour. En 1562, les guerres de Religion éclatent en France.

Le « prince des poètes » prend la plume pour en déplorer lesconséquences calamiteuses et dénoncer les protestants. Ronsard politiqueLe massacre de protestants à Vassy, en 1562, marque le début des guerres de Religion en France.

Cette mêmeannée, Ronsard, poète officiel à la cour, prend la plume pour déplorer les troubles qui déchirent la France et pourattaquer la Réforme.

Le Discours à la reine est dédié à Catherine de Médicis.

Avec une pathétique éloquence,Ronsard dénonce la guerre civile qui menace l'unité du royaume et exhorte la régente à rétablir la paix.

Dans laContinuation du discours, Ronsard fulmine contre les protestants, non sans adresser un appel vibrant à Théodore deBèze.

Autrefois poète et humaniste, celui-ci est devenu le bras droit de Calvin, ayant la charge, avec le prince deCondé, d'organiser les troupes réformées.

Ronsard l'engage à renoncer aux armes et à la théologie.

Mais, noncontents de rester sourds à ses appels, les protestants répondent au poète par la calomnie La plume de Ronsard sefait alors féroce : en 1563, dans sa Réponse...

aux injures et calomnies de je ne sais quels prédicants et ministresde Genève, il compare l'un de ses adversaires à un « loup-garou » qu'il faut exorciser.

Auparavant, dans lesRemontrances au peuple de France, Ronsard fait la part des choses : les protestants sont certes condamnables ;mais le peuple, les prélats, et même certains princes, en faisant montre d'une faiblesse coupable, ont aussi leur partde responsabilité dans le dérèglement des moeurs. Un engagement de courte duréeLa véhémence des Discours de Ronsard ne doit pas porter à surévaluer son engagement politique.

Par tempérament,le poète de l' amour et de la douceur de vivre était peu enclin aux excès du fanatisme.

S'il critique les protestants,c'est moins pour défendre l'Église catholique — il reconnaît qu'une réforme modérée serait salutaire — que parpatriotisme et par haine de la discorde.

La virulence de ses écrits atteint son comble que lorsqu'il doit répondre àdes attaques personnelles.

Dès 1565, cependant, il exprime dans des vers sa réticence à troubler son « repos / pourpapaux [ou] pour huguenots ».. »

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