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Développement et réformes agraires en Amerique latine.

Publié le 18/06/2020

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« Introduction Historiquement, c'est en tant que fournisseur de produits agricoles que l'Amérique latine s'est intégrée au commerce mondial. Dans le cadre de structures agraires profondément inégalitaires s'est développée une agriculture spéculative destinée à faire rentrer des devises. Des millions de paysans sont ainsi restés sur le bord de la route du développement. Des tentatives de redistribution des terres ont eu lieu. Pourtant la question agraire demeure. Pourquoi ? Peut-il y avoir un véritable développement sans régler véritablement cette question ? ...»

« ► Développement et réformes agraires en Amerique latine. Introduction Historiquement, c'est en tant que fournisseur de produits agricoles que l'Amérique latine s'est intégrée au commerce mondial.

Dans le cadre de structures agraires pro­ fondément inégalitaires s'est développée une agriculture spéculative destinée à faire rentrer des devises.

Des millions de paysans sont ainsi restés sur le bord de la route du développement.

Des tentatives de redistribution des terres ont eu lieu.

Pourtant la question agraire demeure.

Pourquoi ? Peut-il y avoir un véritable développement sans régler véritablement cette question ? I La dualité des agricultures sud-américaines.

A/ L'agriculture spéculative.

1/ Un secteur moderne et privilégié a/ Le latifundio ou grand domaine (hacienda ou fazenda).

Issues de la période coloniale, les grandes propriétés occupent des milliers d'hectares dont beaucoup (notamment au Brésil) sont non p� uexplo ités mais conservés d� u un but spéculatif.

Ces gran ds domaines appartiennent à des propriétaires privés ou à des multinationales.

b/ La main-d'œuvre est composée d'ouvriers agricoles, petits pe&  u sans terre ou m icrofundistes (peones ou caboc/os) autorisés parfois à cultiver pour leur propre compte une parcelle du domaine (cultures vivrières).

2/ Une production destinée à l'exportation faite de monocultures spéculatives.

Dépendance vis-à-vis des cours et des acheteurs internationaux.

B/ Une agriculture traditionnelle sans lien avec l'agriculture spéculative.

1/ Des exploitations trop petites : le règne du minifundio et du microfundio. 2/ Une faible diffusion des techniques modernes : engrais industriels, semences sélectionnées, absence d'élevage par manque de terre, jachère ; inexistence ou insuffisance des moyens de transport, de stockage et de commercialisation.

Faible niveau d'instruction, qui limite la vulgarisation des techniques.

C/ Une agriculture menacée.

1/ L'insuffisance des cultures vivrières qui sont partout en recul.

2/ L'exode rural : le manque de terre et l'impossibilité financière de se moderniser poussent les paysans à l'exode, première étape de l'immigration vers l'Amérique du Nord.

Transitio n L'existence de millions de petits paysans trop pauvres pour avoir accès à la consommation pose depuis toujours un immense problème à des économies qui cherchent à se développer.

Conscients que l'agriculture traditionnelle était un frein au développement, les dirigeants sud-américains ont tenté de trouver des solutions pour sortir de l'impasse.

II L'impossible réforme agraire ? A/ Les tentatives.

1/ Le cas de Cuba : seul pays à avoir pratiqué une réforme agraire radicale dans le cadre d'une véritable révolution sociale ayant eu lieu dans un contexte particulier (guerre froide, aide de l'URSS).

Mais la révolution cubaine n'a pas remis en cause la monoculture de la canne à sucre.

2/ Les exemples de réforme agraire sans remise en cause de l'ensemble des structures sociales : le Mexique (dès 1915), la Bolivie (en 1952), le Pérou (en 1963) , le Chili (à partir de 1967) et le Nicaragua (en1979) ont tenté une réforme avec une véritable distribution des terres.

Le bilan global est mitigé.. »

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