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Despotisme éclairéOn doit à Diderot la formule paradoxale de " despotisme éclairé ".

Publié le 22/05/2020

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« Despotisme éclairé On doit à Diderot la formule paradoxale de “ despotisme éclairé ”.

Les philosophes désignent ainsi l'idéal politique d'un roi fort qui utiliserait son pouvoir pour instituer des réformes rationnelles.

De tels monarques seraient sensibles aux idées phares des Lumières — raison, loi naturelle, bonheur, progrès et liberté — et s'en inspireraient. Catherine de Russie, Frédéric le Grand (Prusse) et Joseph II (Autriche) embrassent ces idées.

Ils initient des réformes visant à améliorer l'éducation, le commerce et les échanges.

Chacun d'eux se trouve alors à la tête d'un État en retard de développement sur les pays européens et doit réagir vite et sensément pour le remettre à niveau.

En ce sens, leurs actions politiques sont motivées par des idéaux économiques autant que philosophiques. Catherine de Russie favorise l'école laïque et l'industrialisation.

Elle crée une assemblée législative, mais ses décisions ont peu d'effets en matière de politique.

Sous son règne, le pouvoir aristocratique se durcit et le servage augmente.

Frédéric de Prusse, lui, tente de faire valoir qu'il n'est que “ le premier citoyen de l'État ”, vision qui attire à sa cour les intellectuels et les artistes d'Europe.

Mais l'économie prussienne reste largement dépendante du servage et la majorité des fonds de l'état est consacrée à l'entretien de l'armée.

Il adopte une politique de tolérance religieuse qui ouvre la Prusse aux réfugiés protestants français et à leurs savoir-faire industriels et commerciaux ; la promotion du progrès et de la raison sert aussi leurs intérêts.

Mais il faudra attendre la Révolution pour voir appliquer les idées des Lumières relatives à la liberté et au bonheur.

Si ces rois du XVIIe siècle se disent “ éclairés ”, ils n'en restent pas moins des despotes.. »

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