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Descartes: LE CORPS ET LES PASSIONS

Publié le 18/06/2020

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« ? La passion incline l'âme à vouloir des choses auxquelles elle a d'abord disposé le corps. Ainsi la vue d'un fauve, en accélérant mon rythme cardiaque, en nouant ma gorge, etc., dispose mécaniquement mon corps à fuir, pour faire cesser ce malaise. Mon âme, affectée de peur, croit vouloir la fuite alors que c'est le corps qui l'y entraîne. ? Descartes raconte qu'il a ressenti longtemps une passion inexpliquée pour les femmes qui louchent. Elle cessa le jour où on lui rappela qu'il avait été, très jeune, amoureux d'une jeune fille qui louchait : l'amour s'était mécaniquement associé, dans son cerveau, à l'image d'une fille qui louche. Il était vain de chercher des raisonnements inconscients pour expliquer sa passion ; elle n'était que mécanique. Le seul inconscient, c'est le corps. ...»

« Descartes (1596-1650) LE CORPS ET LES PASSIONS L a réflexion a engendré deux idées hétérogènes : celle d'éten­ due matérielle, celle de pensée.

Comment rendre compte de l'unité de l'homme à partir de ce dualisme tranché entre deux natures ? 1.

De la mécani que à la vie A.

L'animal-machine !il La nature de l'âme est distincte de celle du corps.

Considérant le corps comme un pur objet matériel, Descartes en fait une théorie mécaniste'.

11 L'organisme n'est qu'une grande machine perfectionnée, entière­ ment explicable par les lois de la physique.

Inutile de recourir à un prin­ cipe immatériel d'animation pour expliquer la vie.

Tout n'est que leviers, tuyaux, chaudière ...

L'animal, pure machine selon Descartes, ne ressent rien, il réagit de manière purement mécanique.

■ Ce modèle est fécond pour les sciences - la médecine en particulier, qui cherche à comprendre le fonctionnement du corps pour agir sur lui.

Mais il est philosophiquement limité.

Il ne nous révèle pas l'être même du corps. B.

L'union de l'âme et du c01ps ■ En effet, cette conception, utile scientifiquement, ne correspond pas à l 'expérience vécue de notre corps.

Nous n'utilisons pas notre corps comme un outil extérieur à nous-mêmes.

Le corps n'est pas une chose comme les autres ; il est mon corps. ■ _Si mon âme y était jointe comme à un simple objet, elle prendrait connaissance de son état comme un capitaine constate les avaries sur son bateau, à distance et sans douleur.

Mais voilà, « je ne suis pas dans mon corps comme un pilote en son navire» (Méditations métaphy­ siques, VI) : je ne constate pas les lésions de mon corps, je les ressens violemment; mon corps, c'est moi.

■ Je n'ai pas un corps comme on a une voiture ; je suis étroitement uni à lui ; bien plus, je ne forme qu'un seul tout avec lui ; pourtant, je ne suis pas non plus mon corps, au sens où je m'y réduirais ; je suis âme et corps. Il est quasi impossible de concevoir cette union de deux natures dis­ tinctes ; pourtant, c'est un fait, puisque chacun la vit tous les jours. 2.

Les passions et la liberté A.

Les passions 11 Si l'âme meut volontairement le corps, le corps meut aussi l'âme.

Les passions sont l'ensemble des émotions de l'âme qui sont causées par. »

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