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DÉPORTEMENT, substantif masculin.

Publié le 06/12/2021

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DÉPORTEMENT, substantif masculin.  

A.—  Littéraire, généralement au pluriel.  Écart dans la conduite, excès. Déportements de charité (FERDINAND FABRE, Les Courbezon,  1862, page 324 ). 

—  En particulier.  Dérèglement des moeurs, mauvaise conduite. Déportements scandaleux (Dictionnaire de l'Académie française.  1798-1932). Synonyme : débordement*. Des femmes que leurs passions et leurs déportements ont rendues illustres : Médée, Didon, Phèdre (VALÉRY LARBAUD, Fermina Marquez,  1911, page 66) : 

Ø 1. Nous n'avons jamais connu l'irréflexion des adolescents, leurs gambades ni leurs déportements. La vie toujours chez nous rencontra des obstacles.

MAURICE BARRÈS, Un Homme libre,  1889, page 48. 

Ø 2. Je parviens encore à exprimer mes désordres, mes sottises, mes déportements. Mais le bonheur? Cela se peut-il raconter?

GEORGES DUHAMEL, Confession de minuit,  1920, page 193. 

—  Par antiphrase : 

Ø 3.... elles allèrent toutes deux tenir compagnie au malheureux [Charles] : la charité chrétienne n'ordonnait-elle pas de le consoler? Ces deux femmes puisèrent dans la religion bon nombre de petits sophismes pour se justifier leurs déportements.

HONORÉ DE BALZAC, Eugénie Grandet,  1834, page 128. 

Remarque : On relève l'emploi singulier mentionné comme \" vieux \" par les dictionnaires Il demeure chaste [Gozzi] , ennemi du déportement et du libertinage (PAUL LÉAUTAUD, Théâtre M. Boissard, tome 2, 1919, page 289). 

B.—  [En parlant d'un véhicule]  Action de se déporter, de s'écarter de sa route. Le tri-porteur de Jeoire Patauchon, (...) s'abandonne à la pente d'une route, prend les virages à la corde, frôle impétueusement le dérapage, le déportement, la chute, le tête-à-queue (ALEXANDRE ARNOUX, Pour solde de tout compte,  1958, page 169 ). 

Remarque : Sens récent mentionné par DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE  (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE DE FRANÇAIS CONTEMPORAIN  (JEAN DUBOIS), Grand Larousse de la Langue française. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 

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