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DEPORTATION

Publié le 22/05/2020

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La pratique de la déportation remonte à l'Antiquité. Les rois d'Assyrie l'ont employée pour briser l'identité des peuples qu'ils avaient vaincus. Ainsi Sargon II déporta les classes dirigeantes de Samarie (722 av. J.-C.), et Nabuchodonosor II ordonna deux grandes déportation des Juifs à Babylone (597 et 586 av. J.-C.). À Rome, la déportation n'apparut dans le droit pénal que sous l'Empire. Mais les Romains ne pratiquèrent que très peu les déportations de populations entières (pour des raisons de sécurité, César obligea des Germains à s'installer sur la rive gauche du Rhin, pendant la conquête des Gaules). Avec l'expansion coloniale moderne, les nations européennes firent entrer la déportation dans leur système pénal : Portugais vers leurs postes d'Afrique, Espagnols vers les mines d'Amérique (XVe s.). Au XVIIIe s., les tribunaux anglais condamnaient à la déportation dans les colonies d'Amérique, puis d'Australie. En France, on déportait parfois les prostituées en Amérique. Sous le Directoire, la déportation devint une peine politique : modérés et Jacobins (vers la Guyane), opposants au coup d'État du 2 déc. 1851 (Guyane et Algérie), communards en 1871 (Nouméa), le capitaine Dreyfus (v.) en 1894 (île du Diable, en Guyane). Les Anglais, qui avaient déporté Napoléon Ier à Sainte-Hélène, supprimèrent cette peine en 1858. En Russie, la pratique de la déportation vers la Sibérie, afin d'en accélérer la mise en valeur, remonte à Pierre le Grand, pratique perpétuée jusqu'à la fin du régime tsariste puis sous le régime communiste, appliquée aux prisonniers politiques comme aux prisonniers de droit commun. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les déportations connurent une ampleur sans précédent : en 1939/40, ce furent l'expulsion des Polonais et des Juifs des territoires de la Pologne annexés par les Allemands et le transfert des populations baltes en territoire polonais, décidé de concert par l'Allemagne hitlérienne et l'URSS. À partir de 1942, dans tous les territoires européens occupés par les nazis, il s'agit de vastes déportations punitives, visant les « ennemis » du régime hitlérien : Juifs et autres populations « inférieures », opposants politiques, résistants enfermés dans des camps de concentration. On peut considérer comme une déportation la réquisition de millions de travailleurs requis pour le travail obligatoire en Allemagne, et, après 1945, les expulsions massives de populations allemandes par l'URSS, la Pologne et la Tchécoslovaquie. L'URSS a procédé à la déportation de populations d'Ukraine et des régions caucasiennes accusées de collaboration avec l'ennemi.

« Il s’agit d’un texte d’une historienne de la Shoah, tiré d’un entretien qu’elle a eu en 2005 avec une journaliste d’un magazine français. Ce texte apporte une explication à la marginalisation de la déportation juive par rapport à celle des résistants dans l’immédiat après 2 e guerre mondiale. Cette marginalisation est illustrée par la loi du 14 avril 1954 : cette loi, à l’initiative de la résistance et non pas de la communauté juive, prévoit la commémoration des victimes de la déportation.

Le texte de cette loi parle de déportation liée à la guerre 39-45, donc de la résistance et non pas du génocide dont a été victime la communauté juive. On peut s’interroger sur la motivation à privilégier la France lors de la commémoration des résistants quite à occulter celle des Juifs Premièrement, nous verront que l’auteur met en évidence les différentes forme de déportation et deuxièmement nous verrons que la loi promulguée à la libération mettait en valeur les fait de résistance plus que le génocide. I/ L’auteur met en évidence les différences entre les deux formes de déportation : Dans un premier temps l’auteur décrit les déportés de la résistance. ­ La déportation des membres de la résistance dans les camps de concentration, qui était une sanction individuelle à l’encontre d’individus politiquement engagés.

Les familles et les biens de ces personnes n’étaient pas obligatoirement touchés.

S’ils en réchappaient, ils retrouvaient leur environnement, leurs organisations et restaient engagés pour leur cause, actifs. Ensuite, elle nous décrit les survivants juifs : La déportation des membres de la communauté juive dans les camps d’extermination était dans une logique d’extermination collective, les familles et les biens disparaissaient.

Très peu en réchappaient et les victimes n’étaient pas politiquement engagées.

Au retour, l’ampleur du génocide pouvait les désespérer. Le constat de l’auteur est le suivant « En 1945, la parole appartenait aux représentant d’association structurée » : La résistance, « Et l’heure était à la célébration de la Résistance » II/. »

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