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" De notoriété publique, le roi de France ne reconnaît autemporel aucune autorité supérieure à la sienne " déclare en 1204 lepape Innocent III.

Publié le 23/05/2020

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« “ De notoriété publique, le roi de France ne reconnaît au temporel aucune autorité supérieure à la sienne ” déclare en 1204 le pape Innocent III. Dix ans plus tard, rien n’a changé.

Depuis des années des sièges, des revers, des chevauchées épuisantes, des ruses et des déroutes sont le lot du roi.

Philippe II est le dernier roi de France qui ait été, le 1er novembre 1179, sacré à Reims, du vivant de son père Louis VII.

A la mort de celui-ci, Philippe II n’avait que quinze ans. Or, plus de trente ans après être monté sur le trône, il lui faut encore en finir avec la puissance des Plantagenêt. Or, une alliance de ranc œ ur et d’ambitions prend le royaume de France, que Philippe ne cesse de vouloir étendre, en tenaille. Étrangement, les deux princes qui se sont alliés contre le roi de France ont pour point commun d’avoir été excommuniés.

L’un est le Plantagenêt Jean sans Terre, excommunié en 1209 pour avoir tenu tête au pape à propos du choix de l’archevêque de Cantorbury. L’autre est l'empereur Otton IV de Brunswick, excommunié pour avoir, en dépit des promesses faites à Innocent III qui l’avait couronné, voulu conquérir le royaume de Sicile. Ses vassaux d’Aquitaine, de Guyenne, du Poitou et de Gascogne accompagnent Jean sans Terre au sud du royaume. Au nord, Otton est entouré de soldats de fortune que l’on appelle les Brabançons et du comte de Flandre, Ferrand, comme de Renaud de Boulogne. Philippe II divise ses troupes.

Il confie à son fils Louis celles qui affrontent, le 2 juillet 1214, les armées de Jean à la Roche-aux-Moines près d’Angers.

La débandade des troupes de Jean tient lieu de victoire au prince Louis. Son père Philippe, quant à lui, se mesure à un ennemi qu’il veut digne de lui : l’empereur.

A la fin du mois de juillet, il déborde Valenciennes et remonte vers le nord.

Otton lui barre la route entre la Sambre et l’Escaut.

Philippe semble se retirer vers Lille et Cambrésis.

Otton décide de le poursuivre.

Philippe l’attend sur le plateau de Bouvines. Si les troupes de Philippe sont moins nombreuses que celles de l’empereur, elles sont moins disparates et plus sûres.

Ce sont des. »

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