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Daumier

Publié le 15/05/2020

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« DAUMIER 1808-1879 CE fut dans la boutique de son père, marchand de cadres et de tableaux à Marseille, que Daumier prit le goût du dessin et de la peinture qui l'a toujours possédé.

Et, plus tard, lorsque son père vint chercher à Paris des succès littéraires, et qu'il le plaça chez un huissier, puis chez un libraire du Palais-Royal, ces apprentissages ne furent pas inutiles pour le jeune Honoré, car ils lui permirent de connaître les types parisiens: les débiteurs et les créanciers, les avocats, les flâneurs et les gobeurs qu'on va revoir dans toute son œuvre, dans ses peintures et ses dessins.

Car il dessine très tôt; le dessin seul l'intéressait; ses parents le laissèrent suivre sa voie et, dès 1824, à l'âge de seize ans, il commence à dessiner des illustrations pour les journaux ou les livres amusants.

C'est le début d'une activité considérable qui durera cinquante ans, et fera sortir de son crayon fertile plus de quatre mille lithographies et autant de gravures sur bois.

Désormais, la vie de Daumier se confond avec son œuvre; elle est toute unie; Daumier vit modestement avec sa mère près de l'Hôtel de Ville, puis il épouse une jeune couturière, et il se fixe pendant des années dans l'île Saint-Louis, au quai d'Anjou.

A la fin de sa vie, vers 186o, il change de quartier et se transporte, avec les autres peintres, sur les pentes de Montmartre.

Il perd peu à peu la vue et il meurt, presque aveugle, dans la petite maison que son ami Corot lui avait offerte, à Valmondois.

Daumier ne fut pas le solitaire que ses biographes nous montrent parfois; c'était un bon vivant, resté méridional de caractère et d'allures, excellent ami, lié avec le cénacle de l'hôtel Pimodan et avec les artistes de l'école de Barbizon.

Nullement solitaire, Daumier n'a pas davan­ tage été méconnu: ses lithographies lui ont valu un immense succès; ses peintures ont été très remarquées, et ses contemporains exprimaient même le regret de ne pas en voir davantage dans les expositions.

Il semble n'avoir commencé à peindre qu'assez tard.

C'est qu'il est absorbé, d'abord, par un travail de dessinateur lithographe, de caricaturiste qui aurait écrasé des artistes moins féconds que lui.

Chaque jour, en chantant et en fumant la pipe, il dessine sur la pierre deux ou trois lithographies, des charges contre les hommes politiques et les ministres ou, lorsque les juges de Louis-Philippe l'auront condamné, des charges contre les bourgeois, leur niaiserie, leur orgueil naïf, leurs enthousiasmes et leurs joies.

Mais, s'il ne peint pas dès sa jeunesse, c'est aussi parce que la sculpture le séduit alors plus que la peinture.

Il est lié avec Dantan, Feuchère, Préault, et il sculpte dans la glaise des œuvres vigoureuses dont le reflet se voit nettement dans ses lithographies.

Jusque vers 1844, il a une vision de sculpteur, puis, assez brusquement, un peu avant 1848, sa vision se transforme; il voit en peintre, peut-être sous l'influence de ses amis Bon vin et Daubigny, et de cette époque datent ses premières peintures; il va continuer à peindre jusque vers 1870, produisant une centaine de toiles, tandis que son œuvre lithographique diminue.. »

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