danse macabre.
Publié le 07/12/2021
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danse macabre. thème très répandu dans les arts plastiques vers la fin du
Moyen Âge et qui montre des morts et des vivants alternant pour former une longue
rangée de danseurs. Des personnages appartenant à toutes les classes sociales (le
pape, le roi, le laboureur) sont ainsi représentés, chacun étant entraîné dans la danse
par un mort qui est en quelque sorte son double. C'est sans doute à Paris, au cimetière
des Innocents, que fut peinte la première danse macabre (1424) ; elle fut détruite au
XVIIIe siècle, mais nous demeure connue par les gravures de Guyot Marchant (1485).
Celles de Bâle (1450) et de Lübeck (1460) sont également célèbres. En Allemagne, à
l'époque de la Renaissance, on vit apparaître une variante de la danse macabre dans
laquelle la Mort vient, seule, rendre visite aux vivants, comme dans la célèbre série de
gravures de Holbein le Jeune. Parmi les plus célèbres danses macabres, on peut citer, en
France, celles des églises de La Chaise-Dieu (Haute-Loire), de La Ferté-Loupière
(Yonne), de Kernascléden (Finistère).
En musique, des danses macabres ont été composées, particulièrement par les
musiciens romantiques : Hector Berlioz, dans le dernier mouvement de sa Symphonie
fantastique ( 1830) ; Modest Moussorgski, Une nuit sur le mont Chauve ( 1867) ;
Camille Saint-Saëns, Danse macabre, opus 40 (1870), etc.
danse macabre. thème très répandu dans les arts plastiques vers la fin du
Moyen Âge et qui montre des morts et des vivants alternant pour former une longue
rangée de danseurs. Des personnages appartenant à toutes les classes sociales (le
pape, le roi, le laboureur) sont ainsi représentés, chacun étant entraîné dans la danse
par un mort qui est en quelque sorte son double. C'est sans doute à Paris, au cimetière
des Innocents, que fut peinte la première danse macabre (1424) ; elle fut détruite au
XVIIIe siècle, mais nous demeure connue par les gravures de Guyot Marchant (1485).
Celles de Bâle (1450) et de Lübeck (1460) sont également célèbres. En Allemagne, à
l'époque de la Renaissance, on vit apparaître une variante de la danse macabre dans
laquelle la Mort vient, seule, rendre visite aux vivants, comme dans la célèbre série de
gravures de Holbein le Jeune. Parmi les plus célèbres danses macabres, on peut citer, en
France, celles des églises de La Chaise-Dieu (Haute-Loire), de La Ferté-Loupière
(Yonne), de Kernascléden (Finistère).
En musique, des danses macabres ont été composées, particulièrement par les
musiciens romantiques : Hector Berlioz, dans le dernier mouvement de sa Symphonie
fantastique ( 1830) ; Modest Moussorgski, Une nuit sur le mont Chauve ( 1867) ;
Camille Saint-Saëns, Danse macabre, opus 40 (1870), etc.
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