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Danemark - 2000-2001: Un nouveau "non" à la monnaie unique

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450915.txt[14/09/2020 16:45:13] Danemark 2000-2001 Un nouveau "non" à la monnaie unique Pour la sixième fois depuis leur adhésion en 1972, les Danois ont été consultés par référendum sur l'Europe, le 28 septembre 2000.

En juin 1992, ils avaient rejeté la r atification du traité de Maastricht sur l'Union européenne (UE) et avaient, de ce fait, obtenu quatre dé rogations portant sur l'Union monétaire, la défense commune, la citoyenneté européenne, ainsi que la Jus tice et les affaires intérieures (JAI).

Bien que souscrivant aux critères du traité pour participer dès sa c réation à la Zone euro, le 1er janvier 1999, les autorités de Copenhague ont choisi de se tenir à l'écart de l'Union monétaire.

Il s'agissait, par ce nouveau référendum de se prononcer sur une p ossible adhésion à cette Zone.

Par 53,3 % de "non", face à 46, 7 % de "oui", avec une participation é lectorale de près de 90 %, les électeurs ont décidé de maintenir leur devise (la couronne) h ors de la Zone euro et de conserver leur situation d'"exception" au sein de l'UE.

Le vote danois a suscité de vives réactions au sein des instances européennes.

Le président de la Commission, Romano Prodi, et la présidente du Parlement européen, Nicole Fontaine, ont dit vivement regretter ce résultat.

Pour sa part, le Premier ministre danois, Poul Nyrup Rasmussen, a échoué dans sa tentative d'associer davantage son pays aux politiques communes europé ennes.

En poste depuis huit ans, le ministre des Affaires étrangères, Niels Helveg Petersen, qui pl aidait notamment pour une participation du Danemark à l'Europe de la défense et à la Zone euro, démi ssionnera le 20 décembre 2000, remplacé par le social-démocrate Mogens Lykketoft.

La campagne pour le référendum a vu rassemblés autour du "non", à la fois, des "souverainistes" progressistes soucieux de préserver des garanties sociales et environ nementales élevées, et des sensibilités qui ont fait de la lutte contre les étrangers une cib le politique privilégiée.

Alors que le gouvernement défendait le "oui", certains de ses membres n'ont pas hé sité à réclamer des restrictions accrues à l'immigration et au droit d'asile.

Ce fut notamment le cas de la ministre de l'Intérieur, Karen Jespersen, mais aussi du Premier ministre lui-même.

En matière économique, le Danemark a connu en 2000 une croissance de 3 %, stimulée notamment par la croissance des exportations et une forte augmentation des investissem ents.

Le chômage, déjà très bas, a légèrement diminué, passant de 4,9 % à 4,7 % en fin d'anné e.

La progression des salaires s'est ralentie.

L'état des finances publiques a été jugé satisfais ant par l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), qui notait toutefois, à la mi-2 001, un risque de "surchauffe", d'inflation des salaires et des prix.

Des événements 2000-2001 on retiendra également que la famille royale a été marquée par le décès, le 7 novembre 2000, de la reine mère Ingrid, qui fut l'épouse du roi Fr ederick IX.. »

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