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DAGOBERT Ier

Publié le 16/05/2020

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« DAGOBERT Ier (vers 603-639) Le dernier roi mérovingien, ami de saint Eloi, connu par la chanson populaire qui le ridiculise quelque peu, fut enréalité le plus brillant souverain de la dynastie.

Ce demi-Barbare, souvent violent, féroce même avec ses amis,toujours craint, né sans doute vers 603, entretenait une cour dissolue mais cultivée car il avait un goût trèsprononcé pour les arts et les lettres.

Ses réelles qualités lui donnaient une nette supériorité sur les autressouverains de l'époque : diplomate et perspicace, il mena une politique extérieure de conquête en même tempsqu'une intense activité intérieure.

Il est vrai que, lorsqu'il succéda à son père, en 621, il avait déjà l'expérience dupouvoir puisque Clotaire II lui avait confié, probablement vers sa douzième année, le gouvernement de l'Austrasie,avec les conseils et l'appui de l'évêque Arnoul et du maire du palais Pépin.A son avènement, Dagobert se débarrassa très adroitement de son frère cadet Charibert, un simple d'esprit, en luilaissant l'Aquitaine, où il était inoffensif en même temps qu'utile pour maintenir les Basques au-delà des Pyrénées.Charibert étant mort dès 632, Dagobert resta seul maître du pays.

Sur le plan intérieur, il fit des tournées dans tousses Etats, Neustrie, Austrasie et Bourgogne, pour contrôler sur place ses agents, recevoir les doléances de sessujets et rendre la justice.

Cette innovation spectaculaire et habile le rendit populaire.

Il encouragea aussi le clergéen multipliant les églises et les monastères, à qui il accorda des franchises et des bénéfices, ce qui lui valut l'appuide grands prélats comme saint Eloi, saint Ouen.Sur le plan extérieur, il mena des conquêtes heureuses ; en 637, il réprima, grâce à une armée de Bourguignons etde Francs, une révolte des Gascons, qui se soumirent comme firent les Bretons.

Le seul adversaire important deDagobert fut le chef slave Samo, un aventurier qui aida les Wendes à se libérer des Avars et qui devint alors leur roi.Samo offrit un traité d'alliance à Dagobert, qui refusa dédaigneusement ; une guerre s'ensuivit à l'issue de laquelleSamo conserva l'intégralité de son royaume.

Dagobert jouissait d'un réel prestige auprès des chefs étrangers, qui,souvent, sollicitaient son arbitrage.

Bon diplomate, il connaissait en outre l'art d'opposer ses ennemis entre eux.

En634, pour éviter que la jalousie et la rivalité qui existaient entre l'Austrasie et la Neustrie (où le roi résidait) nes'enveniment à sa mort, Dagobert partagea, de son vivant, son royaume entre ses deux fils : à Sigebert, âgé detrois ans, il confia l'Austrasie, tandis que la Neustrie et la Bourgogne étaient attribuées à Clovis II, un nourrisson !En fait, malgré cette précaution, le désordre ne put être évité lorsque Dagobert mourut, en 639, d'un «flux deventre». Roi d'Austrasie (623) puis roi des Francs (629-639) En 613, Clotaire II, roi de Neustrie, envahit l'Austrasie et torture à mort Brunehaut.

Dès 622, il fait reconnaîtreDagobert, fils qu'il a eu avec Bertrude, comme roi d'Austrasie.

C'est à Metz que réside alors Dagobert qui n'a pas dixans.

Le maire du palais Pépin de Landen le conseille.

Sept ans plus tard, lorsque meurt Clotaire II en 629, Dagobertse fait reconnaître roi de Neustrie et de Bourgogne.

Devenu ainsi roi des Francs, il laisse l'Aquitaine à son frèreCaribert.

Et lorsque celui-ci meurt en 632, Dagobert récupère son domaine.

Auprès de lui se trouvent des conseillerscomme Eloi (saint, vers 588-vers 658), qui a été déjà le conseiller de Clotaire II.

Maître de l'hôtel de la Monnaie deParis, il est, parce qu'il a reçu une formation d'orfèvre, chargé de veiller à la réalisation d'objets destinés au roi ouau culte comme des crosses et des calices.

S'il acquiert une importante fortune grâce à ses fonctions, il ne manquepas de faire la charité aux pauvres, de libérer des esclaves, de financer la construction d'églises...

Consacré évêquede Noyon et de Tournai en 641, après avoir été ordonné prêtre un an plus tôt, il prêche dans les Flandres et enFrise, fonde des monastères à Paris, à Noyon, à Solignac.

Il est encore conseiller de sainte Bathilde lorsqu'elle estrégente de Gaule.

L'année même où Eloi est consacré évêque, un autre conseiller de Dagobert accède également autrône épiscopal, Ouen (saint, vers 600-vers 684).

Si ce n'est qu'après la mort de Dagobert que Eloi et Ouendeviennent évêques — contrairement à saint Didier (à ne pas confondre avec saint Didier de Langres, mort vers411), un autre des conseillers de Dagobert, évêque de Cahors de 630 à 655 —, c'est sans doute sur leurs conseilsque le roi ne cesse de parcourir son royaume, d'y rendre la justice.

Soucieux de récupérer les biens du fisc royal,que certains de ses prédécesseurs avaient laissés aliénés, Dagobert est généreux avec certaines églises et abbayeset particulièrement avec Saint-Denis.

Il est soucieux également de défendre les frontières du royaume.

Il va sebattre pour cela à l'est contre les Slaves jusqu'en Moravie, à l'ouest contre les Gascons.

Il est soucieux enfind'asseoir son autorité, que les Bretons et les Saxons reconnaissent, en 638.

C'est à Saint-Denis que meurt Dagobert; il y est enterré à l'abbaye.

En 634 il a confié l'Austrasie à son fils Sigebert qui n'est guère alors âgé que de troisans.

C'est pourquoi, à la mort de son père Dagobert, Clovis II, âgé d'un an seulement, ne reçoit que la Neustrie et laBourgogne en héritage.. »

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