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Croatie - 2001-2002: Un équilibre fragile

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450863.txt[14/09/2020 16:45:08] Croatie 2001-2002 Un équilibre fragile En juillet 2001, le transfert au Tribunal pénal international pour l' ex-Yougoslavie de La Haye (TPIY) de deux Croates soupçonnés de crimes de guerre a provoqué une impo rtante crise gouvernementale.

En invoquant le spectre de l'«isolement» de la Croatie et de sa plong ée dans «l'obscurité des Balkans» en cas de non-coopération avec La Haye, le Premier ministre Ivica Racan a finalement obtenu une large confiance du Parlement face à l'opposition nationaliste du HDZ (Comm unauté démocratique croate), et ce malgré les réticences initiales du Parti social libéral croate (HSLS) et de son président Drazen Budisa.

Après avoir été évincé de la scène politique à l'oc casion des élections générales de janvier 2000, le HDZ avait obtenu contre toute attente un très bon résultat aux élec tions locales de mai 2001, arrivant en tête dans 14 des 21 régions de Croatie.

En octobre 2001, 10 000 personnes répondaient en outre à l'appel des anciens combattants, proches du HDZ, contre le gouvernement et sa volont é de collaboration avec le TPIY.

Si la vie politique a été marquée, au début de l'année 20 02, par la démission du maire de Zagreb, Milan Bandic, qui avait provoqué un léger accident de la route alors qu' il conduisait en état d'ivresse, une nouvelle crise gouvernementale liée aux querelles intestines du HSLS a secoué la Croatie en février-mars 2002.

Elle a abouti, le 21 mars, à un léger remaniement ministé riel, incluant la nomination de Drazen Budisa à la fonction de vice-premier ministre.

D'un point de vue économique, malgré un redressement notable, le g ouvernement croate a entamé en août 2001 une cure d'austérité sous la pression du FMI, en ré ponse à l'octroi d'un crédit stand-by de 255 millions de dollars.

Centrés sur la réduction des dépenses publ iques, les ajustements structurels se révèlent très lourds pour la population, confrontée notammen t à un taux de chômage de plus de 23 %.

Sur le plan international, le Conseil des ministres de l'Union europé enne (UE) a ratifié, le 28 janvier 2002 à Bruxelles, un accord provisoire entre l'UE et la Croatie, permettan t d'appliquer les principes de l'Accord de stabilisation et d'association (ASA) signé en 2000.

Le réchau ffement des relations entre la Croatie et la Yougoslavie (RFY) a été confirmé par la visite du ministre de s Affaires étrangères yougoslave Goran Svilanovic à Zabreb (décembre 2001) et de son homologue Tonino P icula à Belgrade (avril 2002), ainsi que par la signature d'un protocole d'accord.. »

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