Databac

Croatie (2000-2001): Devenir exemplaire

Publié le 14/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Croatie (2000-2001): Devenir exemplaire. Ce document contient 749 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450862.txt[14/09/2020 16:45:08] Croatie 2000-2001 Devenir exemplaire Après la fin de l'ère Tudjman (1991-1999), le pays a connu la di fficulté de préparer l'avenir, tout en soldant une décennie ambiguë (à la fois construction d'un É tat indépendant et mise en place d'un pouvoir nationaliste et interventionniste en Bosnie-Herzégovine), mais perç ue par certains comme glorieuse.

Au mois de juillet 2000, le Parlement a débattu d'une réforme constit utionnelle visant à diminuer les pouvoirs du président.

La Croatie deviendrait ainsi un régime parlementaire stricto sensu.

Les mesures d'économie budgétaire et les licenciements économiques ont mis fin à l'é tat de grâce ouvert par le changement politique issu des élections législatives de janvier 2000 qui avai ent été remportées par l'opposition.

L'automne 2000 a vu le début d'une crise prévisible, car liée à la volonté du président Stipe Mesic (élu en février 2000) de se montrer exemplaire dans sa coopération avec l e Tribunal pénal international pour l'ex- Yougoslavie (TPIY) de La Haye.

Douze généraux croates, dont cert ains encore en activité, ont adressé, à la fin du mois de septembre, une lettre ouverte au président, où i ls protestaient contre les inculpations dont ils étaient menacés.

Dans la même optique, à la fin du mois d'octobre, un vote, presque unanime, de la Chambre des députés soulignait le caractère essentielleme nt défensif de la guerre que la Croatie a livrée en 1991-1995, et notamment de l'offensive de l'été 1995 qui reprit la Krajina de Knin aux Serbes de Croatie.

Au mois de février 2001, l'inculpation du général Mirk o Norac par le tribunal de Rijeka, pour des exactions commises à Gospic en octobre 1991 contre des Serbes de Croa tie, a provoqué des manifestations d'anciens combattants à Zagreb et surtout à Split ( environ 100 000 manifestants).

Enfin, le 2 avril suivant, les opérations d'exhumation menées à Knin, cap itale historique de la Krajina, par des enquêteurs internationaux ont été accompagnées de manifestat ions d'environ 200 personnes.

Elles protestaient contre les recherches portant sur 200 civils disparus, des personnes âgées notamment dont le Comité Helsinki des droits de l'homme de Zagreb soupçonnait qu' elles avaient été massacrées par l'armée croate, victorieuse en août 1995.

Le 7 juillet 2001, le go uvernement a accédé à la demande du TPIY de livrer deux généraux qui dirigeaient l'offensive de reconq uête de la Krajina de Knin en 1995, décision avalisée par un vote du Parlement (93 sur 151 voix), le 15 juillet suivant.

L'évolution politique en Serbie rendait d'autant plus urgente la volo nté du président croate de faire de la Croatie un modèle de réhabilitation.

Le sommet de Zagreb des 20-21 novembre 2001, qui a réuni tous les protagonistes du Pacte de stabilité pour l'Europe du Sud-Est (PSESE, lancé à Sarajevo en juillet 1999), a vu le nouveau président yougoslave, Vojislav Kostunica (élu en se ptembre 2000), "voler" la vedette aux dirigeants croates, alors que ceux-ci cherchaient à se prévaloir d 'efforts déjà significatifs.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles