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COSTA-GAVRAS

Publié le 06/12/2021

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NOTICE BIOGRAPHIQUE

Cinéaste naturalisé français en 1968, Constantin Costa-Gavras est né à Athènes le 13 février 1933 dans une famille originaire d'Odessa. Il vient à Paris en 1949 et entreprend des études de droit. Mais passionné de cinéma, il abandonne bientôt cette voie pour s'inscrire aux cours de l'école de 1.D.H.E.C.

En 1959, à la fin de ses études, il devient assistant-réalisateur et travaille avec de prestigieux cinéastes comme René Clair, Henri Verneuil, René Clément...

C'est en 1965 qu'il a la possibilité de réaliser son premier film grâce à l'appui de comédiens comme Yves Montand et Simone Signoret. Il jette son dévolu sur un livre policier de Sebastien Japrisot : COMPARTIMENT TUEURS, produit par Julien Derode et bénéficiant de la participation financière de tous les acteurs. Le film remporte un grand succès ; la critique salue le brio de la mise en scène et la maîtrise de la direction d'acteur ; aux États-Unis, il sera classé parmi les dix meilleurs films étrangers de l'année.

Son second film, UN HOMME DE TROP, un drame situé dans le milieu de la Résistance, et auquel collabore Harry Saltzman, l'un des producteurs de James Bond, n'obtient aucune audience.

Mais Costa-Gavras a enfin trouvé sa voie : la lecture de « Z « de Vassilis Vassilikos, qui relate l'assassinat authentique du député Lambrakis à Athènes en 1963 lui a fait découvrir le genre de cinéma qui lui tient vraiment à coeur. Produit par Jacques Perrin. écrit par Costa-Gavras en collaboration avec Jorge Semprun « Z« est un grand succès commercial et international. La critique unanime le salut comme le premier grand film politique français.

Désormais, Costa-Gavras décide de se consacrer au film à résonance politique de grande audience. En 1970, L'AVEU, d'après le récit autobiographique d'Arthur London, ancien vice-ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, dénonce certains excès du Stalinisme. ÉTAT DE SIÈGE, en 1973, prend pour cible la main-mise politique des États-Unis sur certains états d'Amérique latine. Et SECTION SPÉCIALE en 1975, évoque une affaire particulièrement sordide de collaboration du gouvernement de Vichy avec l'occupant en août 1941.

Mais l'accueil de la presse et du public pour ces dernières oeuvres est de plus en plus mitigé... Costa-Gavras tente de changer d'orientation. Suivent un certain nombre de projets avortés dont une adaptation d' « Archipel en feu « d'après Jules Verne qui aurait été adapté et produit par Michael Powell en 1976.

Avec CLAIR DE FEMME en 1979, d'après Romain Gary, Costa-Gavras aborde un nouveau genre : le film d'étude psychologique. Mais l'accueil de la presse reste aussi réticent que pour ses derniers films.

En 1970, Costa-Gavras et son ami Jorge Semprun s'étaient mis d'accord pour définir ainsi le cinéma politique tel qu'ils le concevaient : « un cinéma qui se propose délibérément, consciemment de traiter de la politique comme matière dramatique et dont le contenu soit, d'une certaine façon, relié à l'actualité «. Et le rôle du cinéaste : « L'artiste, le créateur, doit toujours quelque peu devancer le stade de la compréhension immédiate du public populaire, car cette compréhension n'est pas déterminée par l'idéologie révolutionnaire mais, au contraire, par l'idéologie dominante qui est anti-révolutionnaire «. 

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