corrigé de la quetsion d'interprétation littéraire "L'Affaire Narcisse"
Publié le 23/01/2024
Extrait du document
«
CORRIGÉ – plan détaillé pour la q° d’interprétation litt.
sur
« L’Affaire Narcisse ».
INTRO :
I.
Le mythe de Narcisse nous est parvenu grâce aux Métamorphoses
d’Ovide symbolise les dangers de l’attrait pour le « moi », l’ego.
Ce mythe a connu une grande postérité et a fait l’objet de
nombreuses réécritures en littérature mais aussi en peinture.
En 1926, P.
Albert-Birot publie le poème « L’affaire Narcisse »
dans le recueil Poésies.
Poème en vers libres (appartenant à la
modernité) et nettement déséquilibré dans sa forme, qui propose
une actualisation du mythe (cf.
registre familier + humour ;
écriture moderne et référence à un quotidien prosaïque).
Le titre, « L’Affaire Narcisse », est quelque peu intriguant
notamment à cause du substantif « l’affaire » que le poète a
choisi.
Nous nous demanderons comment la lecture du poème
peut éclairer le sens de ce titre.
« L’Affaire Narcisse » fait d’abord référence au cas
personnel du personnage antique.
Le poème reprend en
effet les éléments les plus connus du mythe de Narcisse.
- v.
1 : « Narcisse » est le 1er mot du texte et il est immédiatement
relégué dans le passé avec la négation temporelle « n’est plus » et le
complément circonstanciel de temps « depuis des montagnes de temps ».
- v.
3 : « une fleur » est une allusion directe à la métamorphose du jeune
homme ; v.
4 « la fontaine » rappelle le cadre spatial et introduit le
thème du reflet.
- v.5 la périphrase « ce trop joli garçon » désigne le personnage de
Narcisse
- MAIS dès le vers 2 l’expression démonstrative « de ces Narcisse-là »
laisse entendre que le Narcisse dont parler le poète n’est pas le Narcisse
originel, celui du mythe.
Le pluriel peut suggérer qu’il va passer du cas
individuel et passé à une application plus actuelle et générale.
II.
« L’Affaire Narcisse » peut aussi s’entendre au sens de
découverte inattendue, d’événement exceptionnel.
- A partir du vers 9 on remarque :
des vers plus courts qui sont ainsi mis en évidence au milieu de
vers plus longs
la conjonction de coordination et l’adverbe de temps « or bien
hier » + l’emploi du passé composé qui marquent une rupture.
- On remarque également que, dans ce passage du texte qui relate la
prise de conscience de l’auteur par lui-même, le récit est raconté de
façon chronologique un peu comme on raconte un événement.
V.
9 à 16 : récit d’un événement récent (passé composé)
CORRIGÉ – plan détaillé pour la q° d’interprétation litt.
sur
« L’Affaire Narcisse ».
INTRO :
I.
Le mythe de Narcisse nous est parvenu grâce aux Métamorphoses
d’Ovide symbolise les dangers de l’attrait pour le « moi », l’ego.
Ce mythe a connu une grande postérité et a fait l’objet de
nombreuses réécritures en littérature mais aussi en peinture.
En 1926, P.
Albert-Birot publie le poème « L’affaire Narcisse »
dans le recueil Poésies.
Poème en vers libres (appartenant à la
modernité) et nettement déséquilibré dans sa forme, qui propose
une actualisation du mythe (cf.
registre familier + humour ;
écriture moderne et référence à un quotidien prosaïque).
Le titre, « L’Affaire Narcisse », est quelque peu intriguant
notamment à cause du substantif « l’affaire » que le poète a
choisi.
Nous nous demanderons comment la lecture du poème
peut éclairer le sens de ce titre.
« L’Affaire Narcisse » fait d’abord référence au cas
personnel du personnage antique.
Le poème reprend en
effet les éléments les plus connus du mythe de Narcisse.
- v.
1 : « Narcisse » est le 1er mot du texte et il est immédiatement
relégué dans le passé avec la négation temporelle « n’est plus » et le
complément circonstanciel de temps « depuis des montagnes de temps ».
- v.
3 : « une fleur » est une allusion directe à la métamorphose du jeune
homme ; v.
4 « la fontaine » rappelle le cadre spatial et introduit le
thème du reflet.
- v.5 la périphrase « ce trop joli garçon » désigne le personnage de
Narcisse
- MAIS dès le vers 2 l’expression démonstrative « de ces Narcisse-là »
laisse entendre que le Narcisse dont parler le poète n’est pas le Narcisse
originel, celui du mythe.
Le pluriel peut suggérer qu’il va passer du cas
individuel et passé à une application plus actuelle et générale.
II.
« L’Affaire Narcisse » peut aussi s’entendre au sens de
découverte inattendue, d’événement exceptionnel.
- A partir du vers 9 on remarque :
des vers plus courts qui sont ainsi mis en évidence au milieu de
vers plus longs
la conjonction de coordination et l’adverbe de temps « or bien
hier » + l’emploi du passé composé qui marquent une rupture.
- On remarque également que, dans ce passage du texte qui relate la
prise de conscience de l’auteur par lui-même, le récit est raconté de
façon chronologique un peu comme on raconte un événement.
V.
9 à 16 : récit d’un événement récent (passé composé)
V.
17 à 19 : verbes au présent de narration qui donnent
l’impression de revivre l’instant même de la prise de conscience.
V.
20 : le futur proche « vais m’aimer » qui interroge les
conséquences de....
»
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