corpus
Publié le 23/05/2020
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«
Marine Belijar 1L
> Question de Corpus
Quelle réflexion sur le bonheur proposent les textes ?
Le corpus proposé à notre étude se compose de trois textes.
Le premier est un extrait
du roman Le Meilleur des Mondes (chapitre 17) écrit par Aldous Huxley en 1932.
Le second
est un extrait du roman Un Bonheur insoutenable écrit par Ira Levin en 1970.
Et le dernier est
un extrait d'un "essai" intitulé La Chasse au bonheur écrit par Jean Giono en 1990.
Ces trois
textes ont été écrits au 20e siècle et ont pour principal sujet une réflexion générale sur le
bonheur.
Nous verrons donc quelle réflexion sur le bonheur les différents textes nous proposent-ils.
Les textes développent tout d'abord différentes visions du bonheur.
Tout d'abord les
textes fantastiques de Huxley et de Levin sont des dystopies et font généralement une
critique du bonheur.
Pour eux le bonheur est artificiel et créé scientifiquement.
Etre heureux
et ressentir des émotions sont devenus des symptômes qu'une dite "capsule" ou
"traitement" parvient à éradiquer parce que la société en a décidé ainsi.
Dans le texte de
Huxley, être heureux est artificiel et le "Sauvage" réclame le malheur plutôt qu'un bonheur
artificiel.
Dans le texte de Levin le bonheur est synonyme d'aucune liberté ; Copeau, le
personnage principal préfère "être malheureux et libre" et "pouvoir ressentir des sentiments
que pas du tout".
Quant à lui, Giono fait l'éloge du bonheur dans son essai.
Le bonheur est
synonyme de "simplicité" et de "liberté".
On a ici une vision noble car Giono nous dit que
nous n'avons pas besoin d'intermédiaires pour être heureux ; c'est un rejet matérialiste.
D'autre part, nous pouvons remarquer des différences entre les textes.
Le texte de
Huxley est tout d'abord un récit de science fiction ; une dystopie.
Ou le bonheur est une
sorte de déshumanisation ; le bonheur donné par les capsules rend l'humain insensible aux
émotions, sans sentiments.
C'est donc une société artificielle que nous propose ici l'auteur.
Par ailleurs Levin, dans son texte, associe les humains qui ont pris le traitement à des
"machines", à des personnes contrôlées par un ordinateur qui ne peuvent avoir une opinion
ou même des idées.
Dans le dernier texte, Giono nous propose plutôt une réflexion générale
sur le bonheur.
Il en fais l'éloge en parlant de son propre opinion.
Pour lui "le bonheur est la
liberté".
En définitive, imaginer une société sans émotions ni sentiments ou tout est contrôlé
par des machines enlève toute sorte d'humanité.
En étant humain nous sommes libres de
nos choix et c'est ce que tous les textes veulent nous transmettre c'est l'idée que le bonheur
se trouve partout, les sentiments, les émotions… ce qui fait de nous des humains et non des
êtres que la société aurait modifié..
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