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CORNEILLE : SES PRINCIPES

Publié le 25/01/2021

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« L'unité d'action consiste dans la tragédie en l’unité de péril, soit que son héros y succombe, soit qu'il en sorte. Ce n'est pas que je prétende qu'on ne puisse admettre plusieurs périls [...] pourvu que de l'un on tombe nécessairement dans l'autre : car alors- la sortie du premier péril ne rend point l'action complète, puisqu'elle en attire un second.

« CORNEILLE : SES PRINCIPES Corneille a publié, en 1660, Trois Discours sur l'Art Dra:matique où il nous donne, avec une « simplicité volontaire », sur les grands problèmes de l'art dramatique au xvu e siècle, « l'expres­ sion nue de [ses] sentiments » ou si l'on préfère, dit-il, • de [ses] hérésies ».

En voici les passages essentiels.

I.

Plaire, et aussi instruire (en plaisant) « La poésie dramatique a pour but le seul plaisir des specta­ teurs [ ...

] mais nous ne saurions plaire à tout le monde si nous ne mêlons [à l'agréable] l'utile [ ...

].

Ainsi, quoique l'utile n'y entre que sous la forme du délectable, il ne laisse pas d'y être nécessaire.

• 2.

Des sujets extraordinaires, mais dont la vérité soit garantie par l'histoire « Les grands sujets qui remuent fortement les passions, et en opposent l'impétuosité aux lois du devoir ou aux tendresses du sang, doivent toujours aller au delà du vraisemblable, et ne trouveraient aucune croyance parmi les auditeurs, s'ils n'étaient soutenus, ou par l'autorité de l'histoire qui persuade avec empire, ou par la préoccupation de l'opinion commune que nous donne ces mêmes auditeurs déjà tous persuadés.

Il n'est pas vraisemblable que Médée tue ses enfants, que Clytemnestre assassine son mari, qu'Oreste poignarde sa mère; mais l'histoire le dit, et la représentation de ces grands crimes ne trouve point d'incrédules.

• 3.

L'amour au second rang • La dignité de la tragédie demande quelque grand intérêt d'État, ou quelque passion plus noble et plus mille que l'amour, telles que sont l'ambition ou la vengeance, et veut donner à craindre des malheur s plus grands que la perte d'une maîtresse. II est à propos d'y mêler l'amour, parce qu'� a toujours beau­ coup d'agrément, et peut servir de fondement à ces intérêts, et à ces autres passions dont je parle; mais il faut qu'il se contente du second rang dans le poème, et Jeur laisse le pr emier.

» 4.

La « purgation des passions » » La pitié d'un malheur où nous voyons tomber nos semblables nous porte à la crainte d'un pareil pour nous; cette crainte, au désir de l'éviter; et ce désir, à purger, modérer, rectifier, et même déraciner en nous la passion qui plonge à Iios yeux dans ce malheur les personnes que nous plaignons, par cette raison commune, mais naturelle et indubitable, que pour éviter l'effet il faut retrancher la cause.

». »

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