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Contraste du Brésil

Publié le 05/02/2021

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Selon l'appellation officielle : République fédérative du Brésil, República federativa do Brasil. Capitale Brasilia. C'est le plus vaste des États de l'Amérique du Sud. Peut-être la côte atlantique brésilienne fut-elle visitée par des navigateurs occidentaux à la fin du XVe s., dont l'Espagnol Yáñez Pinzón, mais la découverte officielle du Brésil revient à Pedro Alvares Cabral en 1500. Les Portugais commencèrent peu après la colonisation de la région côtière et fondèrent São Vicente en 1532. Le vice-roi fut installé à Bahia. Il y eut quelques tentatives éphémères d'installer des protestants français en 1555/67, et les Hollandais cherchèrent à y prendre pied en 1624/25, 1630/44. La traite des Noirs fournit la main-d'œuvre des plantations de canne à sucre, tandis que des aventuriers portugais, les bandeirantes, pénétraient l'intérieur jusqu'aux Andes. Au XVIIIe s., les grandes mines du Minas Gerais, du Mato Grosso et du Goias furent exploitées. L'invasion de l'Espagne et du Portugal par les armées napoléonniennes en 1807 força le roi de Portugal Jean VI à s'enfuir. Il se fixa à Río de Janeiro, qui devint la capitale de l'Empire portugais. Rentré au Portugal en 1821, il confia la régence à son fils aîné qui, prenant la tête du mouvement national, proclama l'indépendance (7 sept. 1822) et fut choisi empereur constitutionnel sous le nom de Pedro Ier. En 1825, le Portugal reconnut l'indépendance du Brésil. Fils de Pedro Ier, Pedro II régna de 1831 à 1889. Le Brésil s'affirma comme une grande nation, malgré des guerres sanglantes contre l'Argentine (1851/52) et le Paraguay (1865/70). Le Brésil moderne À partir de 1860, le centre et le sud du pays furent peuplés par l'immigration européenne. Malgré l'opposition des grands propriétaires terriens, il fut mit fin à l'esclavage en 1888 ; le régime impérial fut aboli et le Brésil devint une république fédérale (Constitution du 22 févr. 1891), où le fonctionnement institutionnel fut rendu difficile par l'analphabétisme et par l'hégémonie des États de São Paulo et de Minas Gerais. Le Brésil souffrit de la crise mondiale de 1929 et, en oct. 1930, les conflits sociaux mirent un terme au régime constitutionnel. Getulio Vargas fut président de la République de 1930 à 1945 ; face à l'agitation fasciste et à la subversion communiste, il établit un régime dictatorial (1937) et entreprit l'industrialisation de la région de l'est, autour de Río de Janeiro et de São Paulo, créant le complexe métallurgique de Volta Redonda. En 1942, le Brésil rejoignit les Alliés contre les Allemands. Après une seconde présidence décevante (1951/54), Getulio Vargas se suicida ; ses successeurs furent Kubitschek (1956/61), Quadros (1961) et Goulart (1961/64). En 1964, les militaires prirent le pouvoir ; sous le maréchal Castelo Branco, les capitaux nord-américains revinrent et la croissance put reprendre. En mars 1967, le maréchal Costa e Silva lui succéda, puis le général Medici en oct. 1969. Les militaires engagèrent le pays dans une grande politique d'industrialisation, appelée « miracle brésilien » : grâce à l'encadrement étatique du système bancaire, l'inflation chuta et, dans le secteur privé, la concurrence fut encouragée. Le Brésil devint la huitième puissance industrielle de l'Occident. La crise pétrolière mit fin à cette expansion.  Successeur de Medici, le général Geisel prépara le retour à un État de droit. Après le général Joao Baptista Figueiredo, président à partir d'oct. 1978, les civils reprirent le pouvoir en janv. 1985, et Tancredo Neves fut élu président de la République. Il décéda après trois mois de pouvoir et José Sarney le remplaça. Une nouvelle Constitution fut promulguée, plus démocratique. Mais les structures de la propriété foncière, source du déséquilibre politique et d'inégalités sociales demeurèrent intactes. L'élection présidentielle de 1989 vit la victoire du centriste Fernando Collor, opposé à Luis Inacio da Silva, dit « Lula », dirigeant du parti des travailleurs. Il lança un plan de stabilisation économique draconien, maîtrisa l'inflation, mais dut bloquer les salaires et les prix. Le gouvernement dut démissionner en raison de scandales et Collor lui-même, accusé de trafic d'influence et de corruption, fut suspendu de ses fonctions en sept. 1992. Il fut remplacé par le vice-président Itamar Franco. Il créa une nouvelle monnaie, le real, indexé sur le dollar pour remplacer le cruzeiro. Son ministre de l'Économie, Fernando Henrique Cardoso, remporta l'élection présidentielle d'oct. 1994 et il fut réélu en 1998. La politique de libéralisation économique qu'il conduisit fut ralentie par les conflits sociaux et la réforme des structures qu'il avait promise (redistribution des terres, réforme de la fiscalité, décentralisation) se heurta à la conjonction d'intérêts disparates. La crise financière de 1998 toucha le Brésil de plein fouet ; les capitaux fuirent et les attaques contre le real entraînèrent une chute des réserves de change. Le real dut être dévalué. Une autre crise atteignit la monnaie en août 2000. Ces à-coups de l'économie et de la monnaie ont détérioré le fonctionnement du Mercosur (v.) devenu effectif depuis 1995. L'élection présidentielle de 2002 a été gagné par Luis Inacio da Silva qui anonçait, en janv. 2003 son programme « Faim zéro ».

« Le contraste du bresil L’indice de Gini (mesure les inégalité) au Brésil est de 0,51 il se place donc au 4eme rang mondial cette indice nous montre que c’est un pays où les inégalités sociales sont très fortes et où d’un côté on voit qu’il y a une très grande richesse mais de l’autre côté une très grande pauvreté.

Les grandes villes brésiliennes symbolisent bien ces inégalités avec, les buildings des centres-villes et les quartiers aisés des banlieues résidentielles et de l’autre coté (souvent en dehors des villes), les favelas (bidonvilles brésiliens) sans eau courante ni égouts comme le montre le luxe des villas de Rio ou de São Paulo et la misère des paysans du Nordeste ou des favelas.

Ce contraste s’explique donc par cette grande inégalité. De plus les revenus des plus pauvres ne s’améliore pas mais au contraire empire, alors que celui des populations aisées a continué à progresser.

Ce modèle peut s’expliquer par l'industrialisation, l'urbanisation et le développement de la société de consommation.

Les anciennes élites urbaines et cultivées se maintiennent, de même que les propriétaires fonciers qui s'investissent dans la politique locale.

Mais les populations rurales restent très nombreuses et pauvres, en particulier dans certaines régions comme le Nordeste.

Elles alimentent l'essentiel de l'exode rural et sont exclu des couvertures sociales.

En ville, le prolétariat (les ouvriers) urbain a beaucoup de mal à s'integrer dans le système économique.

Beaucoup de citadins sont en fait dépendants du secteur informel de l'économie urbaine.

Le Brésil d'aujourd'hui compte des classes moyennes plus nombreuses.

Ces classes sont attirées par le mirage de la société de consommation et envient le mode de vie des riches.

Les classes moyennes ont donc souvent des comportements désagréables envers des populations pauvres dont elles n'ont pas les moyens de se protéger.. »

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