Contes cruels. Résumé des demoiselles de Bienfilatre. Villiers de l'Isle Adam

« Les demoiselles de Bienfilatre : Le conte commence par la comparaison des mœurs et des coutumes très différentes en fonction de nos origines et de nos croyances.

En Europe on chérit ses vieux parents tandis que dans certaines tribus d'Amérique on les tue pour éviter leur décrépitude. Olympe et Henriette sont deux filles de joies, deux prostituées qui font commerce de leur corps pour subvenir aux besoins de leurs parents (concierges).

Elles sont des habituées d'un café des grands boulevards en face « d'un de nos théâtres de genre » (le théâtre des Variétés), fréquenté par le gotha parisien (homme d'état, politique, journalistes, artistes) où elles trouvent leur clientèle.

Les deux filles de joie y exercent habilement et « pieusement » leur travail jusqu’au jour où Olympe commet la faut d'aimer gratuitement un jeune étudiant (Maxime), qui plus est pauvre, chose contraire à son métier.

Henriette doit continuer seule de se prostituer car Olympe oublie ses devoirs professionnels.

Elle n’écoute pas les conseils d'Henriette, et son comportement n’échappe ni à la société ni au café qu’elle avait coutume de fréquenter.

Alors que le père d'Olympe se rend chez Maxime pour raisonner sa fille l'étudiant lui demande sa main et Mr de Bienfilatre s'enfuit.

Henriette retrouve Olympe au café pour la raisonner (les parents restent à la porte par marque de bienséance) et lui fait la morale.

Le père entre à son tour et tous les clients le regardent avec compassion devant le comportement d'Olympe allant jusqu'à lui serrer la main. Cette ultime entrevue avec Henriette et ses parents ont raison d’elle, prise dans une tourmente entre des remords d’une part et de l’autre l’amour qu’elle porte toujours à ce jeune étudiant, Olympe attrape une fièvre mortelle.... »