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Conjoncture de l'économie mondiale (2005-2006)

Publié le 09/09/2020

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« Conjoncture de l'économie mondiale (2005-2006) Avec une croissance globale de 4,8 % en 2005 (contre 5,3 % en 2004), l’économie mondiale a agréablement surpris les observateurs, démentant les prévisions qui anticipaient un ralentissement bien plus accentué, voire une crise. Au début de 2006, cette croissance était même un peu mieux répartie qu’auparavant.

Elle incluait désormais la Zone euro, qui semblait enfin se réveiller, tandis que l’économie du Japon enregistrait une accélération, entrant dans sa quatrième année de forte croissance, une nouvelle confirmation que le pays du Soleil-Levant est vraiment sorti de la situation de quasi stagnation dans laquelle il s’était embourbé douze ans durant à partir de 1990.

L’Afrique aussi a connu pour la quatrième année une croissance de l’ordre de 5 %, après plus de vingt ans de stagnation. Le spectre d’un « dénouement désordonné » Les problèmes de l’économie mondiale, qui avaient tant préoccupé les observateurs il y a un an, n’ont pourtant pas disparu.

Les grands déséquilibres mondiaux (déficit énorme et croissant du commerce extérieur américain, endettement excessif des ménages, accompagné d’une bulle spéculative dans le marché immobilier de plusieurs pays développés...) se sont aggravés au point d’atteindre, au milieu de 2006, des niveaux sans précédent, rendant d’autant plus actuelle la thèse d’un « dénouement désordonné » (disorderly unwinding). Malgré leur insistance à rappeler qu’une « correction ordonnée » de ces déséquilibres est le scénario le plus probable, les organisations internationales semblaient encore très inquiètes, à la mi-2006.

Ainsi, Rodrigo de Rato, directeur général du FMI, a-t-il déclaré, en mai 2006, qu’on risquait d’assister à « une chute brutale du taux de croissance de la consommation aux États-Unis, provoquée peut-être par un ralentissement du marché immobilier...

Un ajustement désordonné [pouvait] aussi survenir si, soudain, les investisseurs n’étaient plus disposés à détenir des actifs financiers américains », et de conclure que « ni les variations des taux de change en Asie ni un ajustement budgétaire aux États-Unis ne suffi[raient]...

Un effort international coordonné pour rééquilibrer la croissance [était] nécessaire.

».

Sur un ton similaire, la presque totalité de la conclusion du Rapport annuel de la Banque des règlements internationaux publié fin juin 2006 traite de l’éventualité d’un scénario de crise.

Les rédacteurs de ce rapport s’inquiètent fortement du fait que les grands acteurs de l’économie mondiale n’ont pas vraiment admis l’idée que les mécanismes habituels du marché puissent être insuffisants pour rétablir les équilibres ni qu’une « solution coopérative » soit requise. Les divergences, tant dans l’analyse de la situation que dans les mesures concrètes à prendre, rendent néanmoins très difficile la mise en place de la « solution coopérative » souhaitée par certains.

Ces divergences se nourrissent, entre autres, de l’ignorance avouée dans laquelle les banques centrales et les institutions internationales se trouvent concernant aussi bien l’étendue des nouveaux marchés financiers que leur fonctionnement, notamment ceux qui permettent aux différents acteurs de « se couvrir » (hedge) face aux différents risques.

Ainsi certains considérent-ils que l’importance prise par ces marchés est de nature à atténuer une future crise financière internationale tandis que d’autres pensent, au contraire, qu’elle l’aggraverait considérablement. Les experts sont très divisés aussi sur les effets que produira la politique de hausse des taux d’intérêt directeurs dans laquelle les États-Unis se sont lancés depuis deux ans (et l’Europe plus récemment).

Certains l’estiment indispensable pour éviter que les déséquilibres ne continuent à s’aggraver.

D’autres craignent qu’il ne soit trop tard pour appliquer une telle politique, considérant que ce sont précisément de telles hausses de taux d’intérêt qui, lorsqu’elles commenceront à se faire sentir sur les taux pratiqués pour les crédits. »

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