Congo: 1992-1993
Publié le 13/09/2020
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file:///F/Lycée/1/450663.txt[13/09/2020 23:26:47]
L'année 1992 a vu la mise en place des institutions issues de la conf
érence nationale; mais elle s'est
terminée dans la confusion politique.
Le retour, en position d'arbitr
e du nouveau jeu parlementaire, du
général Denis Sassou Nguesso et de son Parti congolais du travail
(PCT, ancien parti unique) a témoigné
des limites des changements accomplis.
L'absence d'un gouvernement stabl
e a différé les chances de voir
prises les décisions s'imposant pour le redressement d'une économi
e dont le pétrole (9 millions de tonnes
par an) est devenu la seule source significative de recettes après l
e déclin de l'exploitation forestière.
Le
vide des caisses de l'État et les impayés des salaires des fonctio
nnaires (correspondant à plusieurs mois)
ont maintenu les gouvernements successifs sous la dépendance conjugué
e des remous de la rue et des
aides extérieures; Paris confirmant dans ce dernier domaine son rô
le central.
En avril 1992, un référendum a approuvé la nouvelle Constitutio
n.
A l'issue des législatives (juin-juillet),
l'Union panafricaine pour la démocratie sociale de Pascal Lissouba de
venait majoritaire à l'Assemblée
nationale, suivie par le Mouvement congolais pour le développement et
la démocratie intégrale de
Bernard Kolelas.
Bénéficiant du report officiel des voix de Sassou
Nguesso, P.
Lissouba l'a emporté au
second tour des présidentielles du mois d'août.
Le PCT, passé à
l'opposition, a voté, le 3 octobre, avec
celle-ci une motion de censure contre le gouvernement Bongo Nouarra que
le président Lissouba a
dissous.
Sous la pression de la rue, il a dû former, fin décembre,
un gouvernement d'union incluant une
majorité de ministres d'opposition et présidé par Claude-Antoin
e Dacosta.
Le premier tour des élections législatives anticipées n'a eu li
eu que le 2 mai 1993 donnant 62 sièges sur
125 à la "mouvance présidentielle".
Contestant ces résultats et
exigeant 12 invalidations, l'opposition a
boycotté le second tour (6 juin) et appelé, comme six mois plus
tôt, à la désobéissance civile..
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