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concentration.

Publié le 07/12/2021

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concentration. n.f.
1. CHIMIE :
quantité d'une substance donnée présente dans une solution. Il existe plusieurs façons
d'exprimer une concentration ; parmi les plus couramment utilisées, il faut citer : la
molarité (symbolisée par M), qui représente le nombre de molécules-grammes contenues
dans un litre de solution ; la molalité, qui représente le nombre de molécules-grammes
dissoutes dans 1 000 g du solvant ; et la fraction molaire, qui est utilisée lorsque la
solution renferme plusieurs substances distinctes. Cette fraction molaire, pour une entité
donnée, est égale au rapport du nombre de molécules de ce composé au nombre total des
molécules des divers constituants du mélange.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
activité - 1.CHIMIE
chimie - Les réactions chimiques
mole
solution - 2.CHIMIE
titre d'une solution

2. ÉCONOMIE :
accroissement de la taille et du pouvoir relatifs d'une unité économique au sein de
l'ensemble auquel elle appartient. Cette tendance de l'entreprise à créer constamment une
situation d'asymétrie à son profit découle des pressions concurrentielles qui s'exercent
dans tout système productif marchand. Des débuts du capitalisme jusqu'à nos jours, on
peut voir la concentration à l'oeuvre. Seules ses modalités ont évolué, dans leur contenu et
dans leur importance. On peut les distinguer selon deux axes : les moyens utilisés et les
objectifs poursuivis.
Les moyens de la concentration sont ceux de la croissance interne et ceux de la
croissance externe. Dans la croissance interne, l'entreprise réinvestit ses profits dans
l'achat de moyens de production neufs ; une rentabilité plus forte que chez ses
concurrents permet à cette firme de consolider sa position en améliorant sa productivité,
ce qui lui procure des moyens supplémentaires pour un autofinancement encore plus
grand. Dans la croissance externe, l'entreprise prend le contrôle de moyens de production
existants. La concentration peut alors découler de l'achat d'autres unités économiques
avec absorption ou fusion, ou d'une prise de participation financière par acquisition en
Bourse d'une part plus ou moins grande des actions déjà émises. Dans ce dernier cas, les
entreprises concernées restent juridiquement indépendantes, mais il y a dépendance
économique selon le niveau de contrôle permis par la possession du capital : au-delà de
50 %, le contrôle est majoritaire, et il définit une relation de société mère à filiale ; entre
30 et 50 %, le contrôle est minoritaire, mais peut suffire si aucun autre actionnaire ne
détient une part plus importante du capital ; au-dessous de 30 %, le contrôle est dit
interne ou technocratique, car seule une alliance entre plusieurs actionnaires permet de
diriger l'entreprise. Lorsque de nombreuses entreprises réalisent des prises de participation

croisées, on est en présence d'un groupe, sans que l'on puisse toujours définir quelle est la
société mère qui contrôle réellement l'ensemble. Le portefeuille d'actions qui assure la
cohérence du groupe (appelé trust aux États-Unis ou Konzern en Allemagne) est souvent
géré par une société purement financière, la holding.
Les objectifs de la concentration sont de trois ordres :- la recherche d'un meilleur
contrôle des débouchés pour une marchandise déterminée ; la concentration horizontale
est ainsi le regroupement de plusieurs firmes produisant cette marchandise ;- la recherche
d'un abaissement des coûts de production, par intégration en amont ou en aval de phases
complémentaires de la transformation d'une matière première en un produit fini ; cette
concentration verticale aboutit en général à une transformation des technologies, plus
continues et plus lourdes : la sidérurgie, par exemple, est très concentrée
verticalement ;- la recherche d'une amélioration de la situation financière des entreprises
par la mise en commun des liquidités disponibles, afin de profiter au meilleur moment et au
moindre coût des opportunités d'investissements productifs ou boursiers. L'objectif est
souvent la rentabilité à court terme, alors que les pratiques précédentes visent plutôt des
résultats à moyen ou à long terme. Cette logique financière développe les transactions
boursières, car elle passe en général par des OPA dont le caractère spéculatif est souvent
en contradiction avec les contraintes d'une saine gestion de la production. Voir aussi
entente.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
absorption - 3.ÉCONOMIE
contrôle financier
croissance - 2.ÉCONOMIE
entente
entreprise - La diversité des entreprises - L'histoire et la dimension
groupe - 2.ÉCONOMIE
holding
konzern
OPA (offre publique d'achat)
participation
trust
zaibatsu

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